Niépce correspondance et papiers
1034 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS J’etais à Lyon pour prêcher une station* qui a été tres penible pour moi, à raison de ma mauvaise santé, lorsque votre lettre est parvenue à Autun, et elle m’y a été renvoyée. J’en pars demain pour aller passer quelques jours dans les environs de L[u]gni 1 et de la je me rendrai à Autun en passant par Chalon. Ce sera vers la fin de la semaine prochaine, que je serai dans cette derniere ville. Je désirerais bien vous y trouver ; car il me sera impos- sible de me rendre à Lux 2 . Ne m’oubliez pas aupres de la bonne maman Niepce, dites lui bien que je partage sa perte 3 [dans toute] son etendue, et que je ne cesserai de prier le Seigneur de lui accorder les forces nécessaires pour supporter le coup terrible dont elle vient d’être frappée. Ne m’oubliez pas non plus aupres d’Eugénie. Votre tout dévoué et invariable ami L’abbé d’Amfreville 4 . A Monsieur Monsieur Niepce de Champmartin propriétaire à Lux par Chalon sur Saône, à Lux Saône et Loire 562 Lettre (A.S.R.) 5 Paris, 24 septembre 1833. Daguerre à Isidore. Paris le 24 7 bre . 1833. Mon cher ami J’arrive à l’instant d’un voyage que je viens de faire en Belgique pour chercher des motifs de tableaux pour le Diorama 6 . C’est vous dire que je n’ai pu repondre de suite à votre lettre 7 , ma femme l’avait gar- dée sachant que j’étais sur mon retour. Malgré mon désir il me sera impossible d’aller cette année près de vous d’allieur la sai- son s’avance il vaut beaucoup mieux que je m’occupe des deux tableaux quil est necessaire 1833 1839 1 De l’été 1833 jusqu’à l’automne 1839 1. Lugny ? Le l est précédé d’un mouvement de plume qui pourrait être un c ; en outre le u est incertain. 2. Lieu de résidence d’Isidore. 3. Et non ses regrets , comme on le trouve dans la publication russe. 4. Rappelons que les Niépce conservaient pieusement le discours qu’il avait prononcé « pour le jour anniver- saire du rétablissement de Louis XVIII sur le trône » (v.244),et que c’est par lui qu’Isidore avait fait la connais- sance d’Eugénie (v. 388). Dès la mort de son père, Isidore entreprit de vendre. Il se défit d’abord de la « triste bicoque » de la rue de l’Oratoire. Le 15 août 1833, et non en avril 1830 (V.F. p. 19, L.A.C.2 p. 40, P.J. p. 309), il la céda par acte privé, à Jean-Baptiste Gabriel Muard, propriétaire et serrurier (R.V. art. 462), « moyennant la somme de sept mille francs » (A.D.S.L. Q 4320, enreg. du 28/08/1834). Vint ensuite le tour du domaine de Mellecey, cédé pour 13.256 francs du 11 septembre au 6 décembre (numéros 103, 111, 121-138, 141, 142 et 146 du répertoire Granjon, soit 23 actes). 5. Publ. in U (doc. 134). 6. V. note infra. 7. Cette lettre nous est inconnue.
RkJQdWJsaXNoZXIy NDY2MA==