Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 1039 Dans la cuisine Art. 1 er . Une table servant d’hachoir garnie d’un tiroir prisée deux francs cy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 f. Art. 2° Une vieille horloge avec sa caisse en bois de chêne pri- sée trente francs, cy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 Art. 3° Une pétrissoire à commode en bois fruitier, prisée quinze francs cy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Art. 4° Un garde manger en bois avec une porte, quatre vieilles chaises le tout ensemble neuf francs cy 9 Total 56 f. // D’autre part 56 f. 1 Art. 5. Ouverture faite de ladite armoire il s’y est trouvé douze cuillères en étain, douze fourchettes en fer, deux pots à eau, en faïence, quatre bouteilles en verre noir, avec six verres à vin, prisé le tout trois francs cy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Art. 6. Une boite à sel en bois de chêne avec environ trois kilo- grammes de sel, une grande table et des bancs, prisé le tout douze francs, cy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Art. 7. Un autre vieux garde manger, en bois de fayard* à deux portes fermant à clef, prisé deux francs cy . . . . . . . . 2 Ouverture faite, il s’y est trouvé : Art. 8. Douze pièces de faïence prisées deux francs cy . 2 Art. 9. Un vaisselier adossé contre un mur garni de quatre plats, d’une soupière, et d’une casse* en cuivre blanc, prisé le tout deux francs cy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 Art. 10. Quatre casserolles, deux tourtières le tout en rosette* prisé douze francs cy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Art. 11. Deux autres casserolles en fer battu, deux autres en fer blanc, prisées six francs cy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Art. 12. Quatre couvre-plats, deux en rosette deux en fer blanc, deux passoires en fer blanc, prisés sept francs cy . . . 7 Art. 13. Quatre chaudrons de diverses grandeurs prisés comme vieux douze francs cy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Russie, etc.). D’autres sont encore conservés par la famille. Sur ce point, nous réfutons donc formellement l’analyse de Maître Bonneviot, successeur de Maître Granjon, qui a vu dans cet acte un état « indiscutable » des affaires de Nicéphore à son décès, et conclu: « Rien, pas un meuble sortant de l’ordinaire, à part une table à jeu, du linge de maison, de l’argenterie; si peu de différence avec le logement d’un simple paysan. Mais il est vrai que déjà le 21 avril 1820, Nicéphore [en réalité il s’agissait de Claude] écrivait: “Il faut vendre les meubles qui ne pourraient servir qu’à encombrer la maison de Saint-Loup [v. 347n]”. Ne nous étonnons plus, tous les meubles non utilitaires avaient été vendus ». D’ailleurs, contradictoirement, Maître Bonneviot lui- même a pour finir reconnu qu’avant l’inventaire, « on y [au Gras] a fait un déménagement » et qu’indépen- damment des papiers, « il est vraisemblable qu’il [Isidore] a emmené aussi d’autres choses », parmi lesquelles les appareils de Nicéphore (MAU.B.). 1. Au haut de chaque nouvelle page du document se trouve reporté le total de la page précédente. 563 1833 1839
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