Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 1057 necessaire ici. Mais cela ne m’empechera pas de travailler, de votre coté il faut vous arran- ger de maniere à venir ici passer cinq ou six jour[s] dans le mois de mai pour que je vous indique bien les nouveaux moyens que jaurai arreté 1 d’ici la ensuite chez vous vous obtien- drez le plus d’epreuves que vous pour[r]ez afin que nous puissons les reunir et en faire un choix vers le mois de novembre epoque ou il sera alors indispensable que vous veniez pas- ser ici la fin de l’année. Vous voyez mon cher Isidor que d’apres ce plan il faut vou[s] disposer a travailler bien fort et dici au mois de mai terminer tout ce quil peut rester a finir a vos chambres noires car je ny vois rien à changer, j’en suis toujours tres content. Adieu mon cher ami recevez ainsi que Madame votre épouse et Madame votre mere tou[s] les souhaits que je fais pour votre bonheur et croye[z] à l’amitie la plus sincère de votre tout dévoué Daguerre Ma femme ma niece aussi que M r Sebron 2 vous remercient de votre bon souvenir et se joignent a moi pour tous les souhaits que je fais pour vous Pardonn[é] mon griffonage Monsieur Monsieur Niepce à Lux près et par Châlons sur Saône 570 Procuration (A.D.R. 3 E 12623, 19/02/1835). Inédit Chalon-sur-Saône, 13 février 1835. Isidore et Eugénie donnent pouvoir à Maître Granjon d’emprunter jusqu’à soixante mille francs. Par devant François Louis Guichard et son collègue notaires à la résidence de Chalon- sur-Saône, département de Saône-et-Loire soussignés. Sont comparus Monsieur Jacques-Marie Joseph Isidore Niepce, propriétaire et Madame Barbe-Eugénie Gaucher de Champmartin son épouse, qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Lux, canton sud dudit Chalon. Lesquels de gré et libre volonté, ont par les présentes, fait et constitué pour leur man- dataire général et spécial, M e . Guy Suzanne Louis Granjon notaire à Chalon y résidant, auquel ils donnent pouvoir de pour eux et en leurs noms, emprunter jusqu’à concurrence de la somme de soixante mille francs, de telles personnes, pour le tems et sous telles clauses charges et conditions qu’il jugera convenables, obliger lesdits sieur et dame constituant, 1. A quel procédé ces nouveaux moyens font-ils référence ? S’agit-il de perfectionnements du physautotype ou bien de ce qui deviendra le daguerréotype ? Nous sommes enclins à penser qu’il s’agit d’améliorations du premier car c’est par ce procédé que Daguerre souhaite qu’Isidore produise des images.Toutefois,la pré- sentation finale que Daguerre en fera en 1839, ne dira rien de ces perfectionnements dont il est question dans de prochaines lettres. 2. Et non Lebrun , comme il est transcrit dans l’édition russe. Hippolyte Victor Valentin Sébron (1801-1879) était l’élève et collaborateur de Daguerre. Peintre d’architecture, de paysages et de portraits, il exposa souvent au Salon entre 1831 et 1878. 570 1833 1839

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