Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 1077 l’envoie a une personne de confiance, j’attribue cela aussi aux bouchons qui nétaient pas asséz forcés et le cachet n’a pas pu resister, et probablement dans le transport et a la douane voyant des bouteilles en partie débouchées on ne se sera pas fait scrupule d’en boire quelques unes en tout cas il y à [eu] une très grande négligence dans l’envoie, puisquil paroit que le panier etoit arrivé vers le 12 et que je ne lai reçu que le 19. Je vous le repette je ne vous donne ces details pour que vous puissiez faire des reproches a qui de droit. Pour moi mon cher ami je vous en ai la meme obligation et vous en remercie mille fois et vous prie de recevoir l’affection de la plus sincere amitié, faites accepter a ces dames tous mes vœux, ma femme [ce] join[t] a moi et vous prie de ne pas l’oublier auprès de ces dames. Votre tout dévoue et ami Daguerre Mille choses à M r et M me Champmartin. // Monsieur Monsieur Niepce à Lux près et par Châlons sur Saône 581 Lettre (M.N.N.) 1 Lux, 4 mars 1836. Isidore à Curley. Lux, le 4 mars 1836 Mon cher cousin Je commence d’abord par vous prier de m’excuser si je ne vous ai pas envoyé plus promptement les intérêts que je vous dois fin fevrier : à vous dire franchement, celà m’était totalement sorti de la mémoire, quoique j’eusse cependant pris connaissance dès les pre- miers jours de février, de la somme que j’avais à vous expédier 2 ! Je fais remettre à la voi- ture de Dijon qui partira demain samedi, un groupe* de 965 fs 30 cs. dont 805.30 pour vous 3 & 160 pour la demoiselle Cavin 4 : vous aurez la bonté, mon cher cousin, de m’en accuser réception en me donnant des nouvelles // de toute votre famille. Nous avons appris avec douleur, la perte qu’Alexandre vient encore de faire de son petit enfant ! 5 Quoiqu’il y ait de la ressource, cependant, il est bien cruel de perdre ainsi ses poussins..! A la prochaine fois, j’espère qu’ils prendront mieux leurs mesures et leurs précautions, car si je ne me trompe ce dernier extrait n’était pas à terme, et une imprudence ou un accident, je ne sais 1 . Publ. in T.P. p. 16. 2 . Cette manière de s’exprimer nous incite à penser qu’Isidore faisait allusion à un billet souscrit par son père. 3 . Le capital prêté se montait nécessairement à 16.106 francs. Nous avons dit à plusieurs reprises que l’endet- tement réel des Niépce est impossible à connaître, faute de savoir combien totalisaient les simples billets. On voit ici que l’importance de ces prêts était loin d’être négligeable. 4 . Au début des années 1820, Nicéphore souscrivait déjà des billets au profit de Catherine Cavin, moyennant 5 % d’intérêts (v. 364). Ici, le capital s’élevait donc à 3.200 francs. 5 . Alexandre-Philibert-Joseph s’était marié en 1833 à Paray-le-Monial. Il avait épousé Madeleine-Antoinette (Octavie) de Guillermin (J.D.B.C.). 580 1833 1839

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