Niépce correspondance et papiers

108 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS 82 Procuration (A.D.S.L. Répertoire notarié) 1 . Inédit Chalon-sur-Saône, 11 décembre 1792. Bernard charge l’un de ses anciens condisciples du collège d’Angers de récupérer le solde de son traitement. [...] Procuration à Léonard Gravelin 2 par Joseph Bernard Niepce pour récupérer son trai- tement à l’Oratoire d’Angers. 11 décembre 1792. [...] 83 Répertoire de mariages (A.P. V 10 E). Inédit Paris, 23 janvier 1793. Le surlendemain de l’exécution de Louis XVI, la sœur de Nicéphore épouse Jean-Gervais Labène. Mariages célébrés à Paris pendant la Révolution [...] Niepce Claudine Antoinette, fille de Claude et Claude Barrault, épouse J.G. Labène. 23 janvier 1793 3 . [...] 84 Rapport (S.H.A.T. B 10 1) Janvier-mars 1793. Expédition française en Sardaigne. Notte 4 relative à l’expédition de Sardaigne par la France, au mois de fevrier 1793 (v.s.) 5 remi- se au general divisionnaire Gaultier 6 chef de l’etat-major général de l’armée d’Italie par le général divisionnaire Raphaël Casabianca 7 qui a commandé les troupes de terre à cette expédition. 1. Cote égarée. 2. Erreur de transcription.Il s’agissait de Léonard Gravelot de la Gane,du diocèse de Limoges.Bernard avait fait sa connaissance au collège d’Anjou en 1788 (v. 30, 53). Comme lui, Gravelot avait fait ses études à l’université d’Angers;son nom figure parmi ceux des étudiants qui furent reçus maîtres ès Arts,en 1789 (A.D.M.L.D 5 n° 57). Il fut du nombre des professeurs qui,après la dissolution de l’Oratoire,reprirent du service dans l’établissement d’Instruction publique ouvert dès la rentrée 1792 dans les bâtiments de l’ancien collège oratorien. Gravelot s’y vit confier la classe de 4 e (v. 77n). Ne disposant sur ses rapports avec Bernard d’aucun élément autre que cette trace de document, il nous est impossible de dire quels ils furent exactement. 3. Il est à première vue surprenant que l’événement ait eu lieu à Paris et nous en ignorons la raison. Claudine y résidait-elle en compagnie de sa mère ? En effet, quinze jours plus tôt, le 8, Madame Niépce avait eu ren- dez-vous à Paris avec le Marquis de Scoraille qui avait souscrit à son profit « une obligation sous écritures et signatures privées, de la somme de vingt mille francs-assignats » (v. 144). De ce mariage naîtra Julie (v. 118n). Quant à Jean-Gervais, « la guerre l’ayant forcé de rentrer dans ses foyers, il a consacré ses loisirs à la composition d’un ouvrage ayant pour titre : De l’Education dans les grandes Républiques » (A.M.R.E. pers. t. 40 doc. 5). 4. Celle-ci n’étant, « à très peu de chose près », que la copie de la « relation » adressée le 22 février 1793 au ministre de la Guerre, c’est à cette date que nous choisissons de faire figurer ce document. 5. Vieux style. Le 26 pluviôse an III (14/01/1795), date à laquelle Casabianca rédigea ce « narré », le calendrier républicain était en usage depuis près d’un an et demi. 6. Gaultier de Kervegen. 7. Raphaël, comte de Casabianca, natif de Vescovato en Corse (1738-1825). En 1789, il avait été l’un des quatre députés envoyés à Paris pour remercier la Constituante d’avoir déclaré la Corse partie intégrante du terri- toire français (D.B.F.). 1792 1795 17179 Du 10 août jusqu’à la fin de la Convention