Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 1155 Quelques extraits de cet article, et de la lettre de Mr. Bauer qui y est jointe, ont été publiées par les journaux français ; Mr. Bauer, dans la lettre qu’il m’écrit datée du 24 avril 1839, se plaint de la manière dont les journalistes français ont tronqué le rapport de la Gazette de Londres, et sa lettre ! Londres, 2 mars 1839 Beaux arts, l’art nouveau. L’intérèt croissant attaché à ce sujet, dont nous avons la preuve dans presque tous les journaux étrangers s’occupant de beaux arts, et qui nous arrivent, rendra j’en suis sur, les communications suivantes, très-acceptables à nos lecteurs, tant chez nous, qu’à l’étranger. La nouvelle lumière jetée sur la découverte par M r . Bauer est si curieuse, que nous n’avons pas osé user de la permission de faire un seul changement à [s]a rédaction. L’origine de l’invention est nous le pensons, établie, et nous croyons qu’il est également clair que les deux procédés de MM rs . Niépce et Talbot, sont differents et distincts ; dans tous les cas, nous sommes heureux // d’être en position de répandre tout ce qui peut avoir trait à ce sujet. Lettre de M r . Bauer au rédacteur 26 fevrier 1839 Monsieur, je vois avec une grande satisfaction dans l’un des derniers numéros de votre précieuse publication, (la Gazette littéraire) la grande attention que vous donnez à ce que vous appelez la nouvelle découverte dans les beaux arts ; et j’espère que le peu de faits relatifs à cet intéressant sujet, que je vous communique par cette lettre, attireront encore plus votre attention ! Dans le mois de septembre 1827, un Français, M r . Nicéphore Niépce, de Châlon sur Saône, arriva à Kiew, pour rendre une visite à son frère qui avait été longtems en Angleterre, et qui alors habitait Kiew, et y était dangereusement malade. Je fis bientôt connaissance avec M r . Niépce. Il m’apprit alors qu’il avait fait l’importante et intéressante découverte, de fixer d’une manière permanente l’image de tout objet, par l’action sponta- née de la lumière. Il me montra plusieurs spécimens très-intérrèssants, tant d’images fixées sur des planches d’étain poli, que des impréssions faites sur le papier d’après ces planches préparées par son procédé chimique 1 . // M r . Niépce, appele ces spécimens, les premiers résultats de mes longues recherches. M r . Niépce ( désira ) que ceci (son intérrèssante et importante découverte, fut connu de la Société royale de Londres, et qu’ainsi la priorité de sa découverte fut établie. Je l’engageai en conséquence à rédiger un écrit ou un mémoire sur ce sujet, qui serait alors présenté à la Société : il le fit ; il écrivit celà à Kiew, et le data du 8 décembre 1827. J’ai le plaisir de vous envoyer sous ce pli, une traduction de cet intérrèsant mémoire. 1. Bauer oublie que certaines de ces planches ne donnaient pas lieu à des tirages sur papier et qu’il s’agissait justement des images obtenues à l’aide de la chambre obscure. 616 1833 1839

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