Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 1199 J’ai l’intention d’en parler dans la brochure que je vais publier & si vous jugez convenable de rédiger une petite note à ce sujet je m’empresserai de l’insèrer. Je vous prierai, dans ce cas, de vouloir bien me faire passer cette note le plus tôt possible 1 . Recevez, Monsieur, tous mes remerciements & l’assurance de ma considération dis- tinguée. Daguerre 2 20 août 1839. Monsieur Dumas 3 membre de l’Académie des Sciences. Au Jardin du Roi 4 . 1. Et pourtant, Daguerre, qui consacrera effectivement une note à cette question (op. cit. p. 67), taira son nom, ne laissant ainsi rien transparaître de ses rapports avec Dumas. C’est Arago qui prendra à son compte la démarche auprès de « ce grand chimiste » (v. 636). 2. Si la signature est bien la sienne, il semble que l’écriture de la lettre soit d’une autre main. 3. Le chimiste Jean-Baptiste Dumas (1800-1884). Membre de l’Académie des Sciences, il en deviendra le secré- taire perpétuel,puis entrera à l’Académie Française en 1876.On lui doit la détermination du poids atomique d’un grand nombre d’éléments. Son Traité de chimie appliquée aux Arts (1826-1846) reste un monument. Ayant débuté à Genève chez un pharmacien vers 1817, il ne tarda pas à se faire remarquer par ses recherches sur l’iode et l’iodure de potassium. Humboldt, de passage en Suisse, le convainquit des avan- tages qu’il y aurait à résider à Paris où, s’étant rendu en 1823, Dumas fut tout de suite en rapport avec les grands savants de l’époque ; parmi eux Laplace, Ampère qui lui fit donner la succession de Robiquet à la chaire de chimie de l’Athénée de la rue de Valois (chaire qu’il occupa jusqu’en 1829), Arago qui le proposa au Conseil de l’Ecole polytechnique comme répétiteur de Thénard. Dès lors, il eut pour collègues A. Brongniart (dont il épousa la fille), V. Audouin, etc. 4. Aujourd’hui Jardin des Plantes. 635 1833 1839 Archives de l’Académie des Sciences.