Niépce correspondance et papiers

12 34 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS Supplément vous pouvez rester ici sans crainte... ! les frères Niepce lui témoignèrent leur reconnais- sance, et il disparut par la même porte qui avait facilité son entrée 1 . Assurés désormais d’une parfaite tranquillité, les ( deux ) frères Niepce que leur tendre affection ( et ) mutuelle affection avait réunis, purent [...] donner un libre cours à leurs goûts pour les sciences : ce fut dans cette ( agréable ) retraite de S t Roch, qu’ils conçu- rent la première idée d’un moyen de propulsion pour un batiment, sans le secours des de voiles, ni de rames 2 . Ils employèrent à la ( réalisation de ) cette idée qui leur souriait, même en raison des difficultés qu’ils auraient à vaincre, les ressources pécuniaires dont ils pou- vaient disposer ; mais le temps, cet océan sans limites, marchait rapidement ( lui aussi ) et sans voiles, et sans rames, et le premier jalon d’un nouveau siècle qui s’annonçait sous de favorables auspices, déterminèrent les frères Niepce à rentrer au foyer paternel 3 ; et le 23 juin 1801, ils arrivèrent à Chalon s/S avec M me Agnès Romèro épouse de Nicéphore, et un fils agé de 4 à 5 ans 4 . (Voir pour la suite, la brochure que j’ai publiée en 1841 — page 11) S. 8 Brouillon de notes (Coll. J.N.). Inédit Givry, 10 septembre 1865. Notes biographiques sur Nicéphore, par Isidore. Notes Pour servir à l’ouvrage 5 sur la vie & les travaux de J ph . Nicéphore Niepce de Chalon s/S inventeur de la photographie. 6 M r Bernard Niepce, né au Gras, com ne de S t Loup de Varennes, le — 1691, ecuyer, conseiller du roi, contrôleur des mortes- paies en Bourgogne et Bresse, épousa M lle Claude Nodot de Chalon s/S, dont il eut trois enfans, savoir : une fille qui fut mariée à M r . Nicolas de Marcenay, écuyer dem t . à Chalon, et 1. En prenant la liberté d’ajouter que les deux frères restèrent « stupéfaits de cette apparition tout-à-fait imprévue » (V.F. p. 30), commentaire qui ajoute à l’histoire un caractère fabuleux, Fouque a discrédité l’anec- dote.Telle que rapportée par Isidore, elle a le mérite d’être compréhensible et peut s’inscrire parmi les nom- breux faits qui ont trait aux qualités humaines de son père. 2. Si l’idée de leur « principe moteur » naquit effectivement à cette époque, le choix de l’appliquer à la pro- pulsion d’un bateau vint apparemment ultérieurement (v. 173). 3. Bien au contraire, le nouveau siècle s’annonçait sous des auspices défavorables : notamment la mort de Claudine et ses conséquences (v. 162). 4. Nouvelle erreur ; d’autant plus intéressante qu’il s’agissait d’Isidore lui-même. Il avait eu six ans près de trois mois plus tôt. Une autre source tend à prouver qu’Isidore n’avait qu’une idée approximative de son âge. Fouque lui écrira : « Tâchez de trouver, je vous prie, dans vos papiers, la date du mariage de votre père et la date de votre naissance ainsi que le lieu où vous êtes né » (v. S. 14). Plus généralement, on peut s’interroger sur la valeur réelle de ces notes en remarquant qu’Isidore n’y a pas même mentionné les séjours à Cagliari et à Milan qui entrecoupèrent toute cette période. 5. Celui de Fouque. 6. Plusieurs erreurs grossières, relevées dans le brouillon qui précède, se retrouvent dans celui-ci ; nous n’y revenons pas. Bernard Niepce aïeul de J ph . Nicéphore né le — 1691, décédé au Gras, le 13. 7 bre 1760.

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