Niépce correspondance et papiers

12 42 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS Supplément Je désire ardemment que vous trouviez dans la sympathie du public, un juste dédom- magement à vos travaux ; peut-être auriez-vous bien fait de fixer le prix de ( votre ) l’ou- vrage, les ( on aurait ) souscripteurs la souscription ? C’est une simple observation que je vous donne dans votre intérêt. Veuillez agréer l’expression des sentiments affectueux avec lesquels j’ai l’honneur d’être Monsieur votre très humble serviteur S. 10 Brouillon de lettre (Coll. J.N.). Inédit S.l., décembre 1866. Isidore au docteur Lépine. Mon vieux camarade, J’ai lu dans le courrier de Saône & Loire, du 8 ct que tu es parvenu à réaliser ( en faveur de mon père, ) le projet dont tu m’avais parlé 1 il y. Je t’en remercie sincèrement ; tout ce qui tend à perpétuer la mémoire d’un homme ( de bien, et ) dont les travaux scientifiques, seront toujours une des grande gloire de son siècle, va droit à mon cœur ; reçois donc , mon vieil ami, l’expression de ma reconnaissance pour ta ( généreuse et ) bienveillante initia- tive ; il est toutefois à regretter, que tu aies cru pris comme époque de la découverte de mon père, l’année 1829 : c’est bien en décembre 1829 que fut passé l’acte d’association pour 10 années entre mon père et Daguerre, mais la ( date de ) découverte ( réelle ) remonte aux années 1821 et 1822 2 . et la naissance de Cette rectification (si elle est possible) est d’au- tant plus nécessaire, que les partisans de Daguerre, pourraient s’en faire un titre en sa faveur 3 . Je te renouvelle mon cher Lépine l’assurance de tous mes sentimens affectueux I re Niepce S. 11 Brouillons de lettres (Coll. J.N.). Inédit S.l., 21 décembre 1866. Isidore au docteur Lépine et aux élus de Saint-Loup-de-Varennes. Au Docteur Lépine 21 X bre 66. Je t’adresse mon cher ami, la brochure que tu m’as engagé à envoyer à la com ne de St. Loup : j’y joins une lettre ( à Mr. le Maire, et à Messieurs les membres du Conseil m al ) , 1. Un monument commémoratif. Voici l’article (en seconde page du journal) auquel Isidore faisait allusion : « NOUVELLES LOCALES.[...] NICÉPHORE NIEPCE.— SA MAISON.— Lorsqu’en l’année 1829, Nicéphore Niepce découvrit la photographie, il habitait au village de Saint-Loup-de-Varennes, une maison où l’on trouve encore la chambre dans laquelle il fit ses études et ses expériences et où il obtint le résultat qui immortali- sera son nom et sera un des grands événements de ce siècle. Le docteur Lépine, son ami et son médecin, pour en perpétuer la mémoire, a fait élever une cippe avec une inscription, sur le bord du chemin de fer de Paris à Lyon, à quelques mètres de cette maison ». 2. On sait ce qu’il faut penser de cette dernière date. Cette erreur devait être reprise longtemps par les histo- riens. Pourtant, en 1841, Isidore s’était, à juste raison, gardé de présenter l’année 1822 comme année-clé. 3. Crainte justifiée (v. S. 14).

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