Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 12 47 S. 1 4 dans l’église de St Jean de Maizel. Sa marraine était Mme Claude Thérèse de Courteville, épouse de M. Bernard Niépce probablement le même Bernard que ci // dessus, et sans doute le grand père du nouveau né 1 ! Avez vous, Monsieur, dans vos papiers l’indication, la preuve que la maison de la rue de l’Oratoire était la propriété du père de Joseph Nicéphore en 1765 ? Si oui, ayez la bonté de me donner des dates et des preuves de cette possession. J’ai dans mes papiers ( la preuve ) que ladite maison appartenait à Bernard Niépce en 1750. Connaissez vous la date de la mort de ce Monsieur Bernard ? Avait-il d’autres fils que Claude, père de Nicéphore ? Si vous ne pouvez me répondre selon mes désirs à ces ques- tions, ayez la bonté de me dire le nom du notaire devant lequel vous avez vendu la susdite maison en 1830 ; peut-être que je trouverai dans l’étude de ce notaire les renseignements que je désire, si vous ne pouvez me les donner. M. Lacan, dans ses Esquisses photographiques, à la page 8, annonce qu’il a publié dans les n os 2 à 8 du journal La Lumière, les lettres écrites par Mr votre père à M. Lemaître, graveur à Paris, du 17 janvier 1827 au 25 octobre 1829. Avez vous, Monsieur, les n os 2 à 8 de La Lumière contenant ces lettres ? Si, oui, // veuillez me prêter ces numéros, car selon M. Lacan, ces lettres de M. votre père jettent un grand jour sur sa découverte, et, en ce cas elles me seraient bien utiles 2 . Tâchez de trouver, je vous prie, dans vos papiers, la date de mariage de votre père et la date de votre naissance ainsi que le lieu où vous êtes né. Songez, je vous prie, à notre portrait. Je me suis entendu pour la reproduction de l’acte de société Niépce-Daguerre et mes mesures sont prises et arrêtées à cet égard. M. Sordet 3 m’a communiqué la lettre que vous lui avez adressée le 19 de ce mois, et nous l’avons examinée avec attention. Nous avons pensé qu’en la publiant elle ferait double emploi avec celle que Mr Niépce de St Victor a écrite au Petit Journal, en réponse à celle de cet imbécile de Senties, du 7 janvier. Le Petit Journal a inséré la lettre de M. Niepce de St Victor dans son n° du 14 4 . M. Sordet, à son tour, l’a reproduite dans le n° du Courrier 5 du 17. Vous avez // sans doute lu ces deux lettres. Nous avons craint, que [...] celle que vous adressez à M. Sordet, fasse, comme je vous l’ai dit, double emploi, et ne soit considérée par le public comme une superfétation ; vous savez comme nous que ce bon . 1. Il était son oncle. Bernard dont il est question ici était le fils du précédent. D’ailleurs Fouque n’a pas repro- duit cette erreur dans son livre. 2. V. S. 3. 3. Félix Sordet.Il était rédacteur en chef du Courrier de Saône-et-Loire .Nous ne pouvons dire s’il s’agit du même Sordet, conseiller municipal en 1885, qui déclarera, au moment de l’inauguration de la statue de Nicéphore, qu’en 1823, alors qu’il était ouvrier fondeur doreur, il fut chargé par le patron qui l’employait de polir des plaques métalliques pour Nicéphore (P.S.L. 23/06/1885). 4. Ayant lu dans Le Petit Journal du 18 décembre 1866 que, « dans l’année 1829, Nicéphore Niépce découvrit la photographie » — erreur commise par Lépine, dont Isidore avait craint à juste titre l’exploitation par les « partisans de Daguerre » (v. S. 9) —, Th. Senties, « un vieil ami de Daguerre, qui fut lui aussi son collabora- teur », avait écrit à Napoléon (dit Léo) Lespès, alias Thimothée Trimm (1815-1875), collaborateur peu contra- riant de la revue. Sa lettre avait été publiée dans le numéro du 7 janvier 1867. Senties s’y indignait qu’on pût remettre en cause la priorité de Daguerre. Dès la semaine suivante (n° du 14), Niepce de Saint-Victor, citant l’article 1 er du contrat de 1829, lui avait rappelé qu’on doit attribuer « l’honneur de la découverte de la pho- tographie,base du daguerréotype,à Nicéphore Niépce »,et avait conclu sa riposte en lui « faisant remarquer que, si dans la question de priorité malencontreusement soulevée par le correspondant de M. T. Trimm, il pouvait y avoir un « Christophe Colomb » [terme de comparaison choisi par Senties] et un « usurpateur », le premier serait Nicéphore Niépce ». 5. Le Courrier de Saône-et-Loire .

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