Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 12 53 S. 19 Ma deuxième partie s’avoue ; j’en suis à la fin de 1817, et j’attends impatiemment les renseignements que je vous demande par cette lettre. Sera-ce les derniers ? je n’en sais en vérité rien. S’ils vous ennuyent cela vous // apprendra à être le fils d’un homme célèbre. Quoi qu’il en soit, veuillez, cher Monsieur, croire à mon bien sincère dévouement Fouque Ce 7 mars 1867 P.S. En écrivant cette date, je m’aperçois qu’il y a aujourd’hui cent deux ans que votre père est né. S. 19 Brouillon de notes (Coll. J.N.) 1 S.l., 10 mars 1867. Notes sur Nicéphore, par Isidore. Réponses aux questions que m’adresse M r Fouques par sa lettre du 7 mars 1867 2 En 1815, Pâques était le 26 mars 1° de 1820 à 1825. Réponse : De 1814 à 1821, je n’ai pu suivre les opérations héliographiques de mon père 3 , par la raison qu’entré dans les Gardes du Corps du roi, comp ie de Wagram, au mois de ( le 16 ) juin 1814 ; je ne revins au Gras, qu’après notre licenciement ( qui eut lieu à Bethune ) au mois d’avril ( de n d le 26 mars ) 1815. pour etre réintégré dans la comp ie d’Havré le 1 er 9 bre 1815 ( de la même année ) . Je ne restai donc que 6 mois dans ma famille et pendant les quels, les travaux de mon père subirent un ( nécessairement un ) temps d’ar- rêt 4 . A partir de 1815, jusqu’au 29 mars 1821, époque à la quelle je donnai ma démission, je venais annuellement passer 3 mois dans ma famille ; mon père alors, me montrait les résultats qu’il avait obtenus dans le sur métal et sur verre et sur papier, soit en superpo- sant la ( une ) gravure sur ces différens corps préalablement recouverts de son vernis, soit en obtenant retenant ( l’image de la nature représentée dans la chambre noire ) sur une planche d’étain enduite ( préparée ) par un vernis qu’il modifiait selon les résultats de ses essais 5 . Ce n’est donc qu’à dater due m 1821, que je pus être le témoin de chaque jour ( quo- tidien ) des travaux de mon père 6 : il opérait alors sur verre, et il employait le bithume de . 1. Publ. partiellement in G.P. (pp. 85, 99, 104, 107). 2. V. S. 18. 3. V. 236n. 4. Du fait de l’occupation. 5. Remarquer qu’ici, pas plus qu’ailleurs, Isidore ne parle des négatifs sur papier que son père lui envoyait en 1816 (v. 253). 6. Rappelons ce qu’Isidore écrivait en février : « J’assistais presque tous les jours à ses expériences, et je prenais part à ses travaux » (v. S. 17). Nous pensons au contraire que même lorsqu’il était au Gras, Isidore ne s’inté- ressait sans doute pas, ou de fort loin, aux expériences de son père. Dans le cas contraire, Nicéphore n’eût pas manqué d’y faire allusion dans ses lettres à Claude.Au lieu de cela, il n’a jamais évoqué Isidore que chas- sant, s’occupant d’oiseaux, attiré par la musique, le dessin, la peinture, la gravure, susceptible de s’intéresser à la lithographie, manifestant un « goût décidé pour les beaux-arts » (v. 334). D’ailleurs, dans les années 1840, Isidore s’était spontanément bien gardé de donner des précisions (pourtant supposées faire l’objet

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