Niépce correspondance et papiers
N IEPC E 12 5 7 S. 23 on vous l’a dit. La trouvaille des trente sept lettres 1 dont vous m’entretenez est une véritable bonne fortune pour mon livre. Vous voyez bien que j’avais raison de vous dire cherchez et vous trouverez. J’ai grande hâte d’avoir ces bienheureuses lettres en ma possession, afin d’en faire usage. Mais ce ne sera que mardi prochain 26 de ce mois que je pourrai me régaler de leur contenu. Je rentrerai à Chalon lundi 25. Je vous prie de m’envoyer votre paquet par la première voiture du matin. Je m’arrangerai de façon à ne pas sortir avant de l’avoir reçu. Je // vous serai en ce cas fort obligé de recommander au voiturier de m’apporter ledit paquet dès que sa voiture sera arrivée mardi matin, 26. J’ai apporté ici toutes mes bucoliques, afin de ne pas interrompre mon travail. Ne comptant plus sur rien, de 1817 à 1822, j’avais tourné la difficulté et le vide de cette hor- rible lacune tant bien que mal, mais ce sera avec joie que je déchirerai cette page que j’avais faite bien à contre cœur et qui faisait tache à mon livre. C’est vous dire que j’attends vos lettres avec bien de l’impatience. Merci, donc, mon cher Monsieur, pour la bonne nouvelle que vous avez bien voulu m’apprendre avec tant d’empressement. Veuillez agréer l’assurance de mon entier et sincère dévouement Fouque S. 23 Lettre (Coll. J.N.). Inédit Chalon-sur-Saône, 26 mars 1867. Fouque à Isidore. Chalon s/S, 26 mars 67 Mon cher Monsieur Niépce, J’ai reçu ce matin le paquet de lettres que vous m’aviez annoncées par votre dernière lettre. Je dois en faire le dépouillement ce soir ; et j’en extrerai les passages qui, selon moi mériteront d’être reproduits dans mon livre. Mon séjour à Salornay m’a quelque peu détourné de mon travail sur Mr votre père ; mais je vais le reprendre ; et sauf quelques courtes interruptions, je le continurai sans relâche, et de façon à le terminer le plus tôt possible. Veuillez, mon cher Monsieur, avec mes remerciements bien sincères pour vos nou- velles lettres, agréer l’assurance de mon entier dévouement. Fouque Monsieur Monsieur Isidore Niépce, propriétaire Givry près l’Orbise (Saône et Loire) . 1. V. S. 3 addenda.
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