Niépce correspondance et papiers
12 60 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS Supplément S. 25 Brouillon de notes (Coll. J.N.). Inédit 1 Givry, 25 avril 1867. Notes biographiques sur Nicéphore, par Isidore. 25 avril 1867 Notice sur J ph Nicéphore Niepce, inventeur de la photographie. J ph Nicéphore Niepce, naquit à Chalon s/S le 7 mars 1765. Destiné ( d’abord ) à l’état eclésiastique, il se vit fut contraint par les troubles politiques, de suivre la carrière des armes, et il fut admis le 10 mai 1792, dans le 42 ème régiment d’infan- terie (ci devant Limousin) en qualité de sous-lieutenant 2 . Il fut nommé ( lieutenant ) le 6 mai 1793, au 2 ème bataillon de la 83 ème demi brigade, il fit la campagne de Cagliari (Sardaigne) et celle de 93 à l’armée d’Italie, où il se trouva aux attaques des 8 et 12 juin de la même année. Le 18 ventôse an 11, il fut adjoint à l’adjudant général Frottier, mais atteint d’une maladie épidémique qui décimait l’armée, il fut d et que les soins, et ( et ) qui mit ses jours en danger, il fut dans la nécessité d’abandonner une carrière honorable et dans laquelle il avait su se faire ( s’était ) distingué. Le 30 brumaire an III, il fut nommé membre de l’administration du district de Nice, alors à la France. Cette place convenait beaucoup mieux à sa santé, à ses goûts sédentaires, et le fixait en même temps près d’une épouse qu’il chérissait, à laquelle il avait depuis peu uni sa des- tinée, et ce fut Dans les premiers jours de juin 1801, il quitta Nice, et arriva dans sa ville natale, le 31 23 du même mois 3 avec sa femme et, son fils et son frère aîné, qui, l’avait rejoint à Nice depuis quelques années l’avaient rejoint à Nice. // Les deux frères, rendus au calme de la vie de famille, purent dès lors, se livrer à leurs goûts pour les sciences. Le 15 9 bre 1806, ils prirent un brevet d’invention pour une machine fort ingénieuse, qu’ils nommèrent pyréolophore. Cette machine qu’ils présentèrentée à l’Institut, fut l’objet d’un rapport très-avantageux de qui fut inséré dans les Mémoires de l’Institut, Sciences physiques 1 er semestre 1807, page 146 et signé par M.M. Carnot et Berthollet. D’autres inventions et de nombreuses expériences, furent faites tant ( recherches sur la fabrication du sucre de betterave, sur les ( arbustes et ) plantes indigènes, pouvant four- nir la couleur bleue, ) sur la culture du pastel et l’extrusion de sa fécule colorante pour rem- placer l’indigo, ( enfin sur plusieurs espèces de plantes pouvant donner des matières tex- tiles ) , absorbèrent les quelques années qui s’écoulèrent de 1807 à 1813 4 , époque à laquelle il conçut l’idée de fixer sur des planches d’étain préparées, l’image des objets transmise sur ces planches par ( l’action de ) la lumière 5 . Avec une infatiguable persévérance, stimulée par quelques résultats favorables, il pour- suivit ses admirables travaux, et parvint enfin ( dès 1822 ) à un résultat qui était la glorieuse récompense de ses peines physiques et surtout morales, ( peines amères, ) dont les causes et les 1. Excepté un alinéa et six lignes (v. note infra). 2. La plupart des erreurs figurant dans cette pièce, énième mouture du genre, ont déjà été relevées (v. S. 7 notamment). 3. Des ratures semblables à celle qui précède indiquent qu’Isidore, comme étranger à son sujet, bâclait ses notes. Dans le cas présent il paraît s’être contenté de reprendre son texte de 1841, veillant à ne surtout pas se contredire. On sait par ailleurs ce que valent les dates qu’on trouve dans sa brochure. 4. V. 222n. 5. Cet alinéa a été publié par Potonniée (G.P. p. 82 n. 1).
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