Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 1 279 S. 45 coûtera fort cher, comme je vous l’ai dit. Veuillez, cher Monsieur, me croire votre très dévoué Fouque P.S. Veuillez excuser mon gribouillage, je viens de relire ma lettre et je vois que j’ai mis des mots en double, et que j’en ai oublié d’autres ; cela tient à ce que j’ai l’esprit troublé par toutes sortes de tracas qui me tombent à la fois au moment où je m’y attendais le moins. J’ai oublié de vous dire que le Conseil municipal de St. Loup de Varennes a concédé gratuitement le terrain où est enterré votre père. S. 45 Lettre (Coll. J.N.). Inédit Chalon-sur-Saône, 18 juillet 1867. Fouque à Isidore. Chalon s/S, 18 juillet 1867 Cher Monsieur Niépce, J’ai reçu hier matin le cliché du portrait de votre père 1 ; avant de le porter à Mr. Bourgeois, je voulu attendre jusqu’à ce matin, espérant recevoir une bonne lettre de Mr. votre fils, en réponse à la mienne mais je n’ai rien reçu, alors je suis allé chez Mr. Bourgeois ; mais après avoir bien examiné le cliché, Monsieur Bourgeois a reconnu, vu un défaut qu’il a, que l’on ferait de mauvaises épreuves, qu’il faudrait retoucher après le tirage ; ce qui serait long et coûteux. Nous avons décidé qu’il ( que Mr. Bourgeois ) ira demain matin chercher votre buste ; il partira par la voiture de six heures, et il sera chez vous aussitôt, et peut-être même plus tôt que cette lettre. Je vous prie donc, cher Monsieur, de lui confier le buste de votre père, afin qu’il fa[c]e le cliché dont il a besoin, pour que je puisse avoir les épreuves samedi ou dimanche au plus tard ; // de cette façon là je pourrai publier mon livre. Toutefois, il ne faut pas encore s’en vanter à Paris, il faut au contraire presser de nouveau le graveur ; je vous prie donc de vouloir bien écrire en conséquence soit à Mr. votre fils, soit à Mr. Niépce de St. Victor ; si on pouvait même me tirer vingt-cinq ou trente exemplaires du portrait que l’on enverrait avec la planche cela me rendrait un grand service ; soyez assez bon pour en faire la demande ; mais pressez, pressez, je vous prie ; car je suis bien véxé de ne pas avoir cette planche. Veuillez, cher Monsieur, croire à mon sincère attachement Fouque P.S. M. Bourgeois vous rendra votre cliché. . 1. Cliché fourni par Isidore ; on le comprend d’après le post-scriptum.
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