Niépce correspondance et papiers
12 82 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS Supplément tait pas aussi cher. Je ne l’emploierai donc que provisoirement, en attendant celui que vous faites graver. Veuillez, cher Monsieur, écrire de nouveau, et pressez avec la plus vive instance que l’on m’envoie cette planche que nous attendons si impatiemment depuis si longtemps ; en vérité M. Garnier y met bien peu de complaisance ; je ne vous répéterai jamais assez de vouloir bien insister pour que l’on nous envoie cette planche ; car je le répète, le // portrait que j’ai fait faire est ruineux pour moi, et je ne puis continuer à en faire usage que pour quelques exemplaires seulement. Quant à l’acte de société du 14 décembre 1829, et la dernière page de la notice sur l’hé- liographie, ils sont reproduits avec une grande fidélité ; mais ce n’a pas été sans peine, à cause du mauvais temps ; et ce n’est qu’après sept ou huit essais que M. Landa est enfin parvenu à ses fins 1 . On va faire le tirage nécessaire tandis que l’on brochera le volume. Je partirai demain par le train de 2h. 1/2 pour Salornay, où je resterai deux ou trois jours, pendant que l’on fera les diverses besognes que je viens d’indiquer ; dès que je serai de retour, et que j’aurai quelques exemplaires de mon livre complètement brochés et munis // de leur portrait et des actes, j’aurai le plaisir de vous en faire parvenir. Je viens d’en bro- cher un moi-même. C’est un beau volume ; il n’a qu’un inconvénient c’est de coûter trop cher ; j’ai dépensé le double de ce que je croyais dépenser d’abord. Je ferai en sorte de partir pour Paris jeudi ou samedi prochain. Je termine en vous sup- pliant de nouveau d’écrire lettre sur lettre de la façon la plus pressante pour que je reçoive enfin la planche, et les exemplaires du portrait, ainsi que je vous en ai prié précédemment. Veuillez, cher Monsieur Niépce, croire de nouveau à mes sentiments les plus dévoués Fouque S. 49 Lettre (Coll. J.N.). Inédit S.l., 31 juillet 1867. Fouque à Isidore. 31 juillet 67 Cher Monsieur Niépce, J’ai reçu à Salornay, lundi dernier votre lettre de la veille ; je regrette beaucoup de ne pas m’être trouvé chez moi jeudi et samedi : j’étais bien certainement en course pour mon livre ; car c’est lui seul qui a absorbé tout mon temps. Je suis de retour à Chalon depuis ce matin ; et aussitôt arrivé je me suis mis en course pour savoir ce qui a été fait pendant mon absence. M. Landa a travaillé comme un charme : il aura fini demain la reproduction du traité du 14 décembre 1829 et la dernière // page de la notice sur l’héliographie. On tire demain matin les couvertures des livres, que l’on n’a pu tirer tant que ( car ) le volume n’étant pas broché, on n’avait pas la grosseur exacte du volume. Le pliage et la couture a mal marché ; je n’en ai encore qu’une trentaine d’exemplaires ; mais je vais activer cela vivement. Si on me donne quelques couvertures de bonne heure demain matin, j’aurai des volumes complètement terminés dans l’après-midi. Si vous avez, comme je l’espère, reçu la planche et les 30 épreuves je vous serai fort obligé de me les envoyer ; car j’ai grande hâte de les recevoir. 1. V. S. 38n.
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