Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 12 83 S. 5 1 Si vous venez demain l’après midi je ferai en sorte de vous remettre des exemplaires de mon livre : ce sera un véritable plaisir pour moi. En attendant, je vous prie, cher Monsieur Niépce de croire à mon sincère attachement. Fouque P.S. On m’apporte des couvertures. Je pourrai avoir des volumes terminés demain à midi. S. 50 Lettre (Coll. M.B.). Inédit Givry, 2 août 1867. Isidore à Eugène. Givry près l’Orbize, 2 août 1867 Mon cher Eugène, Mr. Dujardin n’a pas éxécuté la promesse qu’il t’avait faite 1 , car je n’ai encore rien reçu, et la semaine est écoulée ; si, comme il te l’a dit, la planche était prête, et qu’il n’y eût plus que l’inscription à mettre, et le tirage des 30 épreuves à faire, je ne connais pas qu’il aye fallu 6 jours pour celà ! J’ai reçu ce matin, une lettre de Mr. Fouques, au quel d’après ta dernière, j’avais annoncé l’envoi de la plaque et des épreuves, pour les premiers jours de la semaine. Son ouvrage est terminé, cousu, et les couvertures sont toutes prêtes & il n’attend plus que cette malheureuse planche et les 30 épreuves ; mais n’ayant rien reçu, il m’est impossible de lui transmettre ce qu’il désire si ardemment ! fais en sorte de revoir ce Monsieur // Dujardin, le plus promptement possible, et assure-toi si nous ne sommes pas l’objet d’une mystifica- tion, ou si on pense me faire de suite l’envoi en question. Voilà plus de 6 semaines que j’ai envoyé l’épreuve à Abel ; à coup sûr il ne faut matériellement pas la moitié de ce temps, pour opérer la gravure d’une photographie. En agissant avec tant de lenteur, et si peu de complaisance, on empêche la publication d’un ouvrage du plus haut intérêt pour nous et pour celui qui l’a écrit ! Je te prie donc de nouveau, mon cher Eugène, d’aller et non d’écrire à Mr. Dujardin, et de voir la planche et les épreuves ; tu t’assureras par là de la vérité, et du degré d’avan- cement où elle est. [...] S. 51 Lettre (Coll. M.B.). Inédit Givry, 4 août 1867. Isidore à Eugène. Givry près l’Orbize, 4 août 1867 Je t’écris à la hâte, mon cher Eugène, pour te prévenir que mercredi 7 et entre 6 et 7 heures du matin, tu recevras la visite de Mr. Fouque, qui partira pour Paris mardi et arrivera . 1. Selon L.P. Clerc, le procédé de Garnier fut exploité commercialement pour la première fois par Dujardin (L.P.C.). La suite des événements prouve effectivement que Dujardin devait agir dans le cadre des accords passés avec Garnier. Les frères Dujardin furent des spécialistes de la photogravure. Lorsqu’il sera publié en frontispice du livre de Fouque, le portrait photogravé de Niépce portera la mention : Photogravure DUJARDIN. P dé GARNIER à Paris.

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