Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 1309 App. V boursées en bons des deux tiers (arrêté du 5 nivôse en VII), comme le furent également les finances rendues aux anciens receveurs des consignations 1 . App. V LE COLLEGE DE CHALON Les articles 1 et 2 sont extraits des Mémoires de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Chalon-sur-Saône. Quant aux deux documents qui font l’objet des articles 3 et 4, nous empruntons à M. Vallot la transcription qu’il en a donnée dans son intéressant travail publié en 1991 : Histoire du collège secondaire de Chalon-sur-Saône, 1290-1990 . § 1. PROBLEMES D’ENSEIGNEMENT APRES LE DEPART DES JESUITES 2 . [...] Après la suppression des Jésuites, en 1763, les échevins de Chalon s’étaient adressés aux Oratoriens, puis aux Bénédictins de Cluny, pour leur confier la direction du collège ; les négo- ciations n’aboutirent pas. Les 23 août 1764, un Sieur Bizouard, d’abord grammairien à Semur, puis chef d’institution à Dijon, fut nommé principal du collège de Chalon. D’après un mémoire rédigé en juin 1770, ce Bizouard était un homme incapable, ignare, hargneux, inso- lent, querelleur, orgueilleux, rebelle à toute décision de l’autorité, et couvert du mépris géné- ral 3 . Voulant remplacer Bizouard, les administrateurs du collège prièrent Mgr Du Chilleau de pourvoir lui-même à la direction du collège. L’évêque s’entendit avec les Joséphistes et, le 19 mars 1784, passa un traité à Paris, comme fondé de pouvoir des administrateurs et des habitants de Chalon, avec Messire Jean Augias, licencié en droit civil et canon, prêtre de la congrégation de Saint-Joseph de Lyon et curé de la maison de l’Isle Adam. Le 9 août suivant, Louis XVI donna des lettres patentes portant que le collège de Chalon serait desservi par les prêtres de la congrégation de Saint-Joseph 4 . Le Parlement de Dijon ordonna, par arrêté du 22 novembre 1784, l’enregistrement des lettres patentes du Roi, et les Joséphistes prirent posses- sion du collège le 18 décembre de la même année [...] § 2. LES ANCIENS BATIMENTS DU COLLEGE DE CHALON 5 . [...] En 1634, le 26 juin exactement, les Jésuites s’y installèrent, mais bientôt formèrent le pro- jet d’en édifier de mieux aménagés encore. Ils demandèrent des subventions à la ville et aux Etats de Bourgogne. En 1745, un architecte dressa les plans qui existent encore aux archives de notre Bibliothèque Municipale. Les travaux furent exécutés en partie, et voici dans quel état on trouve notre collège sur un autre plan de 1761 : On arrivait à son entrée par notre rue tortueuse du Collège qui, partant de la rue aux Fèvres, porta successivement les noms de : petite rue de Limon, rue du Puits Notre-Dame, rue des Halles, rue des Principes pendant la Révolution, et même devant l’entrée où elle n’avait pour- 1. Liquidation connue sous le nom de Banqueroute de l’an VI. 2. V. § 4. 3. Publ. in J.B.A. 4. Lettres patentes contenant que le collège sera remis à la congrégation de Saint-Joseph (A.D.C.O. B 12144 f° 464 v°). 5. Publ. in M.L.
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