Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 1313 App. VI App. VI LES NIEPCE ET LA FRANC-MAÇONNERIE Intrigués par les signatures des trois frères Niépce, constatant que nombre d’orato- riens proches de Nicéphore et Bernard avaient appartenu à une loge, nous avons soumis nos questions à l’Institut d’Etudes et de Recherches maçonniques. Voici l’intéressant cour- rier que nous adressa son directeur, M. André Combes, le 21 novembre 1983. Cher Monsieur, Les correspondants de l’Institut d’Etudes et de Recherches maçonniques ont été alertés à pro- pos de l’appartenance maçonnique des trois frères Niépce ; en particulier nous nous sommes adressés à notre “antenne” à Angers. Dans l’attente de résultats éventuels que je vous ferai parvenir, l’analyse des signatures est élo- quente. a) La première (Joseph Claude) est utilisée par les Maçons de cette époque mais elle ne saurait être considérée comme une preuve absolue, car on peut la retrouver à la fin d’un document pour indiquer qu’il est terminé 1 ; on la retrouve également dans des signatures notoirement “profanes” (Molière). b) La seconde, indique l’appartenance à la Franc-Maçonnerie de Joseph Nicéphore, ou tout au moins témoigne de son désir de se faire passer pour Maçon. Tant que son nom n’aura pas été retrouvé sur le tableau d’une loge, le doute subsistera. c) La troisième signature, de Joseph Bernard, est incontestablement maçonnique. C’est même la signature maçonnique la plus ancienne, déjà en usage en Angleterre avant 1745, presque exclusivement adoptée en France de 1760 jusque vers 1771, et la plus généralement utilisée jusqu’en 1820. Les deux traits semblent signifier les deux piliers du Temple. 1. Nicéphore lui-même usait régulièrement de ce symbole, même au fil de ses lettres. Dans ce cas-là, il indi- quait que tel propos était clos.
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