Niépce correspondance et papiers
1338 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS Appendice XIV.— En 1773, P.J. Cheisolme établit une nouvelle imprimerie à Nice, à l’effet d’y imprimer une Gazette. Ce journal, universellement applaudi, dura trois ans environ; il fut supprimé ensuite de réclamations de quelque puissance étrangère. XV.— Cheisolme vendit son imprimerie à Simon Molle en 1775. Simon Molle, sans fonds et dépourvu de connaissances, ne conserva cet atelier que deux ans. XVI. — En 1779, époque dans laquelle on devait mettre en vente l’imprimerie susdite pour payer les dettes contractées par le sieur Mole [sic], le soussigné Charles Cristini, avocat, voyant que Floteront s’avançait en âge et qu’il était sans enfants, que l’imprimerie Romero ne pouvait plus se relever et que Nice allait être dépourvue d’une bonne imprimerie, résolut de relever cet art en projetant d’acheter l’imprimerie Molle et de fonder une Société Typographique, laquelle eut lieu sous la raison Cognet père et fils et Cie. XVII.— Cette société a duré dix ans. Elle a imprimé dans cet intervalle, une centaine de volumes tant in-12 qu’in-8° ou in-4°, d’ouvrages classiques et pour son propre compte. Cette société avait alors deux presses roulantes et les éditions sont très estimées en Italie et en France. XVIII.— C’est dans cette époque que l’imprimerie à Nice a été portée à son plus haut degré de prospérité et de lustre. On y comptait alors une vingtaine de bons ouvriers à la casse, à la presse, tous formés dans la dite imprimerie. XIX.— Romero Antoine fils d’Ignace décéda misérable en 1789 et son imprimerie fut mise à la fonte [...] App. X LA SARDAIGNE ET CAGLIARI EN 1800 Les extraits qui suivent sont tirés de l’ Histoire de la Sardaigne , publiée par Azuni 1 en 1802. Quant aux notes, nous les empruntons à Mimaut (1775-1837), consul de France à Cagliari de 1814 à 1817 ; à Valery, en réalité Antoine-Claude Pasquin (mort en 1847) ; et au comte Albert Ferrero de Lamarmora (1789-1863). Ceux-ci nous ont souvent fourni bien davan- tage de renseignements. D’ailleurs Azuni fut sévèrement critiqué, notamment par Mimaut. PREMIER VOLUME Chapitre I [...] On désigne plus aisément aujourd’hui les deux parties de la Sardaigne sous la dénomination de Cap de Cagliari et de Cap de Sassari , d’autant plus que ces deux villes sont les deux chefs-lieux de tout le continent de l’île. 1. Dominique-Albert Azuni (1749-1827). Né à Sassari. Jurisconsulte au service de la France (D.B.F.). Parmi les ouvrages que nous avons pu consulter, son étude sur la Sardaigne se trouve être la plus contemporaine du séjour qu’y fit Nicéphore.
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