Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 1375 App. XV de sa course où il se trouve maintenu par une détente après avoir comprimé les ressorts des boites P’. Dans le même temps, les pistons des servo-moteurs G ferment les registres K tenus normalement ouverts. Dans les temps intermédiaires à des positions réglées par le volant l ’ des timoneries actionnent le distributeur de combustible, l’ouverture du tiroir d’allumage, la sortie et la rentrée de la mèche qui s’est rallumée à la flamme de la lanterne extérieure. Le rôle des servo-moteurs G est d’ouvrir les registres aussitôt l’explosion terminée pour éviter le retour de l’eau par absorption dans le cylindre; d’ailleurs les clapets M évitent cet inconvénient. Le levier m ’ permet de comprimer les ressorts avant la mise en train. Le tiroir rotatif alternatif comportait une plaque de verre. Un dispositif était prévu pour l’écra- sement des agglomérations du combustible pulvérulent. La mèche d’inflammation, imbibée de pétrole et s’allumant sur un bec extérieur, basculait sur l’axe d’un tiroir spécial d’allumage. Les chiffres donnés (diamètre du cylindre: 243 mm ; course: 270 mm ; volume total: 22 l environ; volume du soufflet: 0 l ,650 ; compression: 1,03 ; consommation : 0 g ,52 par coup correspondant à un volume de 42 l d’air par gramme), avec un rendement de 6 pour 100, permettent d’estimer la puissance du moteur à un quart de cheval-vapeur. La réalisation de ce moteur est d’une grande ingéniosité: l’application de servo-moteurs mérite bien d’être retenue. Il est notoire que les frères Niepce ont exécuté des travaux très complets et très méthodiques, pour constituer un ensemble aussi complet avec les faibles moyens d’alors. [...] L’Aéronautique,avril 1925,p.129 (d’après D.M.P.,annexe de la p.47 planche 3,fig.3). Vue en coupe du Pyréolophore. De droite à gauche : le tuyautage de refoulement d’eau surmonté du servo-moteur empêchant le retour de l’eau dans le cylindre ; le cylindre avec le piston-ventilateur et ses clapets qui laissent pas- ser les gaz dans la partie supérieure du cylindre ; au centre, la chambre de combustion, avec le tiroir circulaire d’allumage qui découvre une lumière ovale ; au-dessous de la chambre, le clapet d’échap- pement qui fonctionne après l’explosion et sert au renouvellement de l’air. A gauche, le soufflet à ressort branché directement sur la tuyauterie de l’injecteur qui reçoit le combustible du réservoir vertical séparé d’une trémie par un tiroir distributeur circulaire. A son arrivée dans la chambre de combustion, l’injecteur aspire de l’air par la tuyauterie concentrique surmontée d’une soupape.
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