Niépce correspondance et papiers
1380 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS Appendice - Passé au service de Westphalie en qualité de fourrier du palais du roi Jérôme le 17 décembre 1807 1 . - Officier d’ordonnance de Jérôme Bonaparte le 21 juin 1808. - Lieutenant aux gardes du corps (chef d’escadron) le 18 novembre 1808. - Major le 1 er septembre 1810. - Colonel le 4 janvier 1812. - Commandant le 2 e régiment de hussards westphaliens le 28 février 1813. - Commandant les gardes du corps le 1 er août 1813. - Jusqu’au 1 er avril 1814. - Réadmis au service de France - Confirmé colonel le 15 juillet 1814. - Mis à la suite du 2 e régiment de dragons devenu 4 e le 16 novembre 1814. - En non activité le 25 décembre 1815. - Lieutenant de roi à l’île de Ré le 14 décembre 1825 2 . - Commandant de place à Lyon le 7 juillet 1831 3 . - Commandant de place à Lorient le 25 décembre 1832. - Ne s’est point rendu à cette destination et a obtenu différents congés de convalescence. - Admis à la solde de congé en attendant la liquidation de sa retraite par ordonnance royale du 27 juillet 1833. - Service compté jusqu’au 10 octobre 1833, date de la liquidation. Total du service effectif. 34 ans 3 mois 7 jours. S ERVICE EN W ESTPHALIE . Le 29 septembre 1809, nommé membre de la commission chargée d’examiner les offi- ciers de cavalerie. Le 12 juin 1812, nommé membre du directoire d’habillement. A organisé le 2 ème régiment de cuirassiers westphaliens. D ÉTAIL DES CAMPAGNES . - Armée d’Italie. Du 21 mars 1799 au 22 septembre 1801. - Armée de Batavie (Hollande) ; sur les côtes. Du 20 juin 1803 au 22 septembre 1805. - Grande Armée. Du 23 octobre 1805 au 17 décembre 1807. - Au service de Westphalie. Années 1812 et 1813. D ÉCORATIONS . - Chevalier de Légion d’honneur en décembre 1803 4 . 1. Lire l’anecdote circonstanciée que rapporte le manuscrit familial (App. VIII § 1). 2. Ledit jour, proposant de nommer le colonel Niepce à cette place, le marquis de Clermont-Tonnerre, ministre de la Guerre, écrivait à Charles X : « Cet officier [...] a été honoré de la recommandation de Votre Majesté, avant son avènement au trône » (pièce justificative jointe au dossier, sous la cote D 48). 3. A peine avait-il pris possession de son commandement que les émeutes de novembre éclatèrent. Traité publiquement de voleur et d’assassin par l’un de ses subordonnés, le « vieux soldat de Marengo » répliqua de manière fulgurante par une publication : Réponse de M.le colonel Niepce,commandant de la place de Lyon, aux accusations portées contre lui, par M. le lieutenant Ginter, adjudant de place ; 10 décembre 1832 ; Lyon ; Louis Perrin impr. ; 24 p. (B.N. Ln 27 . 15198). 4. « Cet officier est un des plus anciens chevaliers de la Légion », rappelait-on le 20 octobre 1827 (pièce justi- ficative jointe au dossier, sous la cote D 65).
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