Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 1387 App. XVI phiques de Nicéphore représentant une jeune fille filant sa quenouille 1 . Ces messieurs tombèrent en admiration devant cette merveilleuse image qu’ils avaient sous les yeux; ils en exprimèrent toute leur satisfaction au colonel, en l’assurant qu’ils se mettaient à la disposition de Nicéphore Niépce pour tous les objets dont il aurait besoin pour ses intéressantes expériences [...]. 2 § 5. Ses mémoires sur l’île de Ré. La Bibliothèque du Ministère de la Guerre renferme deux mémoires manuscrits sur l’île de Ré et des plans coloriés, « par le Chevalier Niepce » 3 . Ces deux documents sont inédits. 1. Rappelons-nous ce que Vincent Chevalier lui-même avait écrit à Niépce le 8 novembre 1825, après avoir entendu parler de son invention par une certaine personne : « Cette découverte m’a paru si étonnante que j’ai pensé qu’elle se trompait, et à moins que vous ne me donniez l’affirmation je n’y croirais pas encore ! » (v.394).Chevalier était d’autant plus au courant de la découverte, qu’en décembre il avait eu l’occasion d’en reparler avec M. de Boissieux (v. 395). Dès lors, il est évident qu’en janvier 1826 le colonel ne lui « apprit » rien et que c’est dans le cadre d’une relation d’affaires établie depuis six mois qu’il fut amené à montrer l’épreuve représentant « une jeune fille filant sa quenouille ». 2. Cette fameuse rencontre entre le colonel et les opticiens a également été relatée par Isidore Niépce et par Charles Chevalier (v. App. XIX § 1). 3. Le premier, de 1827, en deux volumes (texte et atlas) ; le second, de 1831, en un volume. Collection Jean-Régis Arthaud.

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