Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 1405 App. XIX Nous ne saurions finir cet article sans mentionner pour mémoire le nom de Léon de Pierreclos, fils adultérin de la belle comtesse Nina de Pierreclos (l’épouse d’Adolphe) et d’Alphonse de Lamartine 1 , né en 1813. En septembre et octobre 1834, une idylle vivante s’épanouissait sous le vieux toit réjoui de Milly. Deux enfants que le poète aimait tendrement s’avouaient leur mutuelle tendresse... Alix de Cessiat et Léon de Pierreclos commencèrent à s’aimer 2 . Léon de Pierreclos mourut en 1841. Sources à consulter en dehors de celles déjà citées : Armorial général de nos seigneurs ; 1903 — H. Baraude : Au pays de Jocelyn ; 1943 — P. de Lacretelle : Les origines et la jeunesse de Lamartine — J. des Cognets : La vie intérieure de Lamartine . App. XIX DAGUERRE § 1. Son premier contact avec Niépce. Celui-ci est connu par trois récits : celui d’Isidore Niépce, celui de Charles Chevalier et celui du colonel David Niepce, rapporté, du vivant du colonel, par Victor Fouque 3 . a. Récit d’Isidore Niépce. 4 [...] En rapportant avec fidélité la cause innocente qui motiva la correspondance établie entre mon père et M. Daguerre, je ne crains point d’être contredit par le peintre du Diorama, dont je possède toutes les lettres. Voici le fait : Dans les premiers jours de janvier 1826, M. le colonel Niépce, appelé au commandement de l’île de Ré, fut obligé, pour affaires relatives à son service, de se rendre à Paris. A son départ pour la capitale, il se chargea d’acheter pour mon père un prisme ménisque, de l’invention de MM. Vincent et Charles Chevalier, opticiens. Ce prisme fut promis sous peu de jours. Dans la conversation qui s’établit entre M. le colonel Niépce et M. Chevalier, quelques mots furent prononcés sur la décou- verte de mon père. Grande fut la surprise de M. Chevalier, auquel le colonel fut contraint d’assurer que la chose existait réellement, et qu’il en était d’autant plus certain qu’il avait lui-même vu des épreuves. Le lendemain de cette communication, M. Daguerre se présenta chez M. Vincent Chevalier, qui, sans commettre une indiscrétion, s’empressa de l’instruire de ce qu’il avait appris. M. Daguerre se montra d’abord incrédule ; puis, sur les détails positifs de l’opticien, il le pria ins- tamment de lui procurer le nom et la demeure de l’auteur d’une aussi curieuse invention ! M. Vincent Chevalier accéda au désir de M. Daguerre, et quelques jours après mon père reçut une lettre signée par le directeur du Diorama[...]. 1. Lettre de Lamartine à Virieu du 20 août 1812. 2. H. Guillemin (op. cit.). Alix de Cessiat était la nièce de Lamartine (la fille de sa sœur Cécile). 3. Pour ce troisième récit, v. App. XVI. 4. Publ. in I.N. p. 19.
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