Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 1425 App. XXII dépendances et d’environ vingt sept hectares quarante deux ares quarante centiares de terres labourables, cinq hectares quatorze ares vingt centiares de prés, deux hectares soixante et qua- torze ares vingt quatre centiares de fonds en étangs et d’environ cinquante un hectares sept ares de bois taillis. 4° Un domaine situé à Jambles et lieux voisins, canton de Givry appelé domaine de Jambles, composé de batimens de vignerons, cuves, pressoirs et d’environ douze hectares soixante huit ares trente six centiares de vignes 1 . Affecter et hypothéquer également toutes les appartenances et dépendances desdites proprié- tés avec tout ce qu’elles contiennent en immeubles, soit par nature, soit par destination, sans en rien excepter ni réserver et sans garantie des contenances sus exprimées. Etablir l’origine de la propriété desdits immeubles, déclarer qu’à l’exception d’une partie du domaine de Lux, ils appartiennent tous en propres à M. Jacques Marie Joseph Isidore Niépce, tant de son chef que comme lui provenant de la succession de M. Joseph Nicéphore Niépce, son père, qui en était lui même propriétaire depuis un grand nombre d’années, pour les avoir recueillis ; savoir : un tiers dans les successions de M. Claude Niépce et de Madame Claudine Barrault 2 épouse de ce dernier, ses père et mère et les deux autres tiers dans celles de MM. Bernard et Claude Niépce ses deux frères décédés 3 , Que mesdits sieurs Bernard et Claude Niépce avaient eux mêmes hérité de ces deux tiers par égale portion entre eux desdits mariés Niépce et Barrault leurs père et mère qui possédaient la totalité desdits biens soit de leur chef soit de celui de leurs auteurs. Dire également qu’ils sont ainsi échus à M. Jacques Marie Joseph Isidore Niépce : 1° en sa qua- lité de seul et unique héritier de M. Joseph Nicéphore Niépce son père, en son vivant proprié- taire demeurant au Gras, commune de Saint-Loup-de-Varennes, où il est décédé le cinq juillet mil huit cent trente trois, ainsi que cette qualité résulte de l’intitulé de l’inventaire des biens mobiliers dépendant, tant de la succession de ce dernier que de la communauté qui a existé entre lui et Madame Catherine Agnès Reparade Romero, aujourd’hui sa veuve, dressé par Maître Granjon notaire à Chalon-sur-Saône, en présence de témoins le trois décembre mil huit cent trente trois 4 enregistré le douze du même mois, 2° et comme seul propriétaire des biens composant la dite communauté, par suite de la renonciation faite à cette même communauté par Mad. veuve Niépce suivant sa déclaration inscrite au greffe du tribunal civil de Chalon le seize janvier mil huit cent trente quatre, enregistré le lendemain et encore par suite des conventions arrêtées entre Mad. veuve Niépce et M. Niépce son fils comparant, aux termes d’un acte passé devant ledit Maître Granjon et son collègue notaires a Chalon le trente un jan- vier mil huit cent trente quatre 5 , enregistré. Dire encore 1° qu’une partie dudit domaine de Lux a été acquise par M. et Mad. Niépce consti- tuans, de M. Claude Marcellin, propriétaire et négociant demeurant à Chalon suivant contrat reçu Maître Granjon et son collègue notaires audit Chalon le six novembre mil huit cent vingt huit 6 enregistré, aux termes duquel l’origine de la propriété est suffisamment établie et que la 1. Ainsi donc l’état des fonds que constituaient les domaines du Gras, de Lux, de L’Abergement et de Jambles était-il inchangé depuis 1837 (v. App. XXIII). 2. V. 10, 176. 3. Remarquer une fois encore que Claudine Niépce ne figure pas dans ce récapitulatif. 4. V. 563. 5. V. 566. 6. V. 480.

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