Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 1429 App. XXII cousine, nous vous prions toutes deux d’agréer l’un et l’autre nos bien sincères convictions d’amitiés les plus empressées. Si vous avez ocasion de voir Mme Achard (née Poignet), dites-lui je vous prie mille compli- mens pour moi et combien je pense souvent à sa position. Donnez nous quelques fois de vos nouvelles, j’aurais bien un tout petit lit à vous offrir pour la St Jean, si l’envie vous prend de goûter des pains d’épice. [Sans signature] A Monsieur, Monsieur de Curley père à Nuits. Cote d’Or. Pièce n° 6 IMPRIMERIE DE M me V e DONDEY-DUPRE 2 , rue Saint-Louis, 46, au Marais 3 . T.P. p. 20) n’a pas hésité à faire le rapprochement avec le brevet qu’Isidore prendra le 24 septembre 1842 (v. pièce 11). Cette lettre étant antérieure de dix huit mois, ce rapprochement nous paraît hardi. 1. V. S. 4 et S. 5. 2. Anne Charlotte Saulnier, fille de Pierre Dieudonné Louis Saulnier qui fut préfet de la Meuse, député, cheva- lier de la Légion d’honneur, avait épousé Prosper Dondey-Dupré (1794-1834), imprimeur-libraire, fils de Auguste François Dondey-Dupré, lui-même imprimeur-libraire, le 23 avril 1825 (A.P. V 2E 8358). Quérard notait en 1828 : « Monsieur Prosper Dondey-Dupré, un peu versé dans les langues orientales, a agrandi le champ de la typographie française, en fondant, conjointement avec son père, une imprimerie et une librai- rie pour les langues orientales [...]. C’est le premier établissement particulier dans ce genre, et le seul, jus- qu’à ce jour, que nous ayons en France ; son importance est telle qu’on va jusqu’à assurer que la richesse de MM. Dondey-Dupré, en caractères orientaux, rivalise avec celle de l’imprimerie royale » (J.M.Q.). Nous espé- rions vérifier dans les déclarations d’impression de l’imprimerie Dondey-Dupré conservées aux Archives nationales (F 18 43-119) le nombre d’exemplaires, 1000 apparemment (v. S.11) commandés par Isidore. Malheureusement sa brochure ne figure pas parmi les dix-neuf déclarations que renferme le dossier de l’année 1841. Evoquée ici pour mémoire, cette publication de 72 pages ne fut qu’une atteinte de plus à la véritable histoire de la photographie ; nous l’avons largement souligné. 3. La rue Saint-Louis au Marais se composait de l’actuelle rue de Turenne dans sa portion comprise entre la 1

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