Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 1439 App. XXII Pièce n° 14 1 Œillères mobiles pour arrêter les chevaux qui s’emportent, inventées par M. Isidore Niépce ; à Paris, rue Guy Labrosse n° 10, le 15 février 1843. Déposé le 18. Brevet d’invention de 5 années délivré le 24 mars 1843 (n° 14.873). Perfectionnement apporté aux œillères mobiles pour arrêter les chevaux emportés. 10 avril 1843. Déposé le 20. Brevet d’addition et de perfectionnement délivré le 24 mai 1843 (n° 15.136). 2 1. Inédit (I.N.P.I.). 2. Dans La Presse du 21 novembre 1843, le docteur Morel-Lavallée écrira : « Moyen d’empêcher les chevaux de prendre le mors aux dents.Ce n’est pas parce que nous avons été le seul à reconnaître d’abord l’importance de cette invention, mais c’est à cause de son utilité que nous nous plaisons à en constater le succès. Nous voulons parler de l’œillère qui, en se fermant tout à coup, plonge brusquement dans l’obscurité le cheval qui s’emporte. M. Nièpce, en présence d’hommes compétens, a lancé plusieurs attelages au galop : au moment où ces chevaux couraient ventre à terre, le cocher fermait l’œillère à l’aide d’un petit cordon, et ils s’arrêtaient à l’instant en faisant tous leurs efforts pour neutraliser leur impulsion et celle de la voiture ; ils creusaient violemment la terre en essayant d’arcbouter leurs pieds. Nous l’avons dit, l’efficacité de ce pro- cédé nous paraissait inflexible, et quand il serait vrai comme on le prétend que les chevaux prissent quel- quefois le mors aux dents la nuit, cette objection, qui reposerait sur une exception, tomberait complète- ment lors même que le fait serait incontestable. Effectivement, le cheval est un nyctalope par excellence, c’est un des animaux qui voient le mieux la nuit ; dans les plus épaisses ténèbres, il franchit les sentiers les Institut National de la Propriété Industrielle. Brevet n° 14.873. Brevet n° 15.136. Institut National de la Propriété Industrielle.

RkJQdWJsaXNoZXIy NDY2MA==