Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 1449 Rien ne s’étant passé le dimanche 9 février, une nouvelle annonce fut publiée le samedi 7 mars et les samedis suivants, fixant cette fois la « vente en détail, aux enchères » du domaine au dimanche 22. L’offre ne rencontrant pas davantage de succès que la première, Isidore annonça la « continuation » de l’opération dès le samedi suivant, l’arrêtant aux dimanches 29 mars, 5 et 12 avril. Là encore ce fut un échec. Les choses restèrent en l’état jusqu’en août. Par Le Drapeau Tricolore du samedi 29 puis Le Courrier de Saône-et-Loire 1 des samedis 5 et 12 septembre, on apprit que les « fort belle maison de maître », jardin, clos, terres et prés, le tout d’une contenance de 23 hec- tares 92 ares 20 centiares, étaient toujours « à vendre au Gras » et que la vente aurait lieu le dimanche 13. Force fut de faire publier la même annonce les samedis 19 et 26 septembre, sans plus de résultat. Une année entière s’écoula, lorsque Le Courrier du mercredi 8 septembre 1841 2 annonça que le « beau domaine situé au Gras » serait « à vendre en détail et aux enchères » le 19 et les jours suivants. Etait précisé : « On accordera de grandes facilités de paiements. On ne demandera point d’étrennes ». Faute d’acquéreur, Isidore dut revenir à la charge en octobre. Les 6, 9 et 13 dudit mois 3 , il fit savoir que la « continuation » de la vente aurait lieu « tous les vendredis ». Puis du 27 octobre au 3 novembre, ladite « continuation » fut fixée au dimanche 7 novembre. Deux étangs situés sur le finage de Sevrey, dépendent aussi de cette ferme. Le premier nommé l’étang au Duc,en parfait état de réparation,d’un rapport annuel de 650 francs,contient en superficie 2 hectares 56 ares 70 centiares.Le second dit le petit étang,destiné à l’empoissonnement,contient 12 ares 40 centiares.—Total général, 60 hectares 12 ares 40 centiares. — Les prés et une grande partie des terres sont affermés par bail authentique. Les bois sont aménagés en coupe réglée [...] ». Tous ces fonds ne seront vendus que deux ans plus tard. C’est Antoine Catanio, « propriétaire demeurant à la Montagne de Couches, commune et canton de Couches, arrondissement d’Autun », qui les acquerra avec le domaine de Lux, le tout pour 117.500 francs (dont 2.500 pour les meubles), le 26 janvier 1842, par acte reçu Maître Poupier notaire à Chalon (Purge hyp., publ.in C.S.L.30/03/1842 p.4).On aura remarqué que le « total général » de la surface mise en vente n’est pas conforme aux 87 hectares 41 ares 29 centiares que totalise la déclaration de mutation de 1833 (v.note supra). En réalité, l’offre faite par Isidore en janvier 1840 ne comprenait pas le Bois Gaillardon (26 hectares 69 ares 40 centiares). Voici par contre l’annonce qu’on pourra lire dans Le Courrier du samedi 27 novembre 1841: Beau domaine de l’Abergement de Sevrey à vendre en bloc ou en détail le 19 décembre 1841. Bâtiments d’ex- ploitation et d’habitation pour le fermier, cour, vergers, jardins et dépendances: 83 a. 60 c. — Bois sur Sevrey et La Charmée contenant, y compris le Champ Guenard ou Gaillardon dont une partie est défrichée: 51 ha.99 a. 80 c. — Terres d’une contenance totale: 25 ha. 46 a. 60 c. — Prés sur Sevrey, Saint-Loup-de-Varennes et Varennes: 6 ha. 5 a. 20 c. — Pâtures: 22 a. 60 c. — Etangs: 2 ha. 81 a. 70 c. — Total général: 87 ha. 39 a. 50 c. Trois semaines après le domaine de Jambles, au Champ du Guenard sera le dernier fonds vendu. C’est Joseph Pretet, propriétaire à Chalon, qui s’en rendra acquéreur pour lui-même et pour le compte de Claude Bellenand, François Sereau et Louis Caton, tous trois propriétaires demeurant à Sienne, ainsi que pour celui de Claude Duparay,propriétaire demeurant à Vessey,par deux actes reçus M e .Audiffred le 9 mars 1842 (Purge hyp., publ. in C.S.L. 06/04/1842 p. 3). 1. Successeur du Drapeau Tricolore. 2. Le Courrier de Saône-et-Loire était devenu bihebdomadaire le 9 juin. 3. Dans le numéro suivant ( Courrier du 16 octobre) parut pour la première fois l’annonce de la mise en vente du domaine de Lux : « Charmante propriété située à Lux, commune de Sevrey, canton sud de Chalon, à vendre, en l’étude et par le ministère de Me Audiffred, notaire à Chalon, le dimanche 31 octobre 1841. Désignation. Cette propriété est dans une position fort agréable. — La maison de maître composée d’un principal corps de bâtiments flanqué de deux pavillons [v. ill. p. 879], est parfaitement distribuée. Elle consiste en rez-de-chaussée, premier étage, caves et greniers. — Le jardin, qui est en amphithéâtre du côté de la Saône, se compose d’un jardin anglais et d’agrément, avec jardin potager à la suite. — Une fort belle App. XXIII

RkJQdWJsaXNoZXIy NDY2MA==