Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 1477 à Paris, 18 rue de la Crèche (Grand Montrouge) en 1903, 4 rue Parrot en 1906, ainsi qu’à Londres, S.W., 107 Winchester Street, la même année 1 . Il est intéressant de comparer les illustrations de la conférence de Davanne parues dans les Annales du Conservatoire (1892) et celles du premier chapitre du Musée rétrospec- tif (1903), également de Davanne, rappelons-le. Celui-ci a repris les quatre premières illus- trations de sa publication de 1892 auxquelles il a ajouté un fac-similé des signatures de Niépce et Daguerre, ainsi qu’une « épreuve directe à la chambre noire » de Bayard. Quant à la photogravure de Poitevin, elle est placée au chapitre IV, rédigé par L. Vidal et intitulé : « Historique de la photogravure, ses divers procédés, ses applications ». Le nom des photo- graveurs qui ont été sollicités est mentionné dans les deux publications. On peut donc éta- blir le tableau de comparaison suivant : Intitulé Annales du Conservatoire Le Musée rétrospectif (1892) (1903) N° Photograveur N° Photograveur La table servie 1 Ch.-G. Petit 1 Malvaux Cardinal d’Amboise 2 A. Fernique 2 L. Geisler Les Tuileries. Daguerréotype (C.N.A.M.) 3 Ch.-G. Petit 6 Cliché prêté par M. Gauthier-Villars Photogravure en relief, par Poitevin 4 Sans mention * ** Cliché prêté par M. Gauthier-Villars Photographie d’une région lunaire 5 Dujardin (héliogravure ) 4 Cliché prêté par M. Gauthier-Villars Comparaison entre les illustrations des Annales du Conservatoire (1892) et celles du Musée rétrospectif (1903) * Sans aucun doute a-t-on utilisé la plaque de photogravure de Poitevin. ** P. 79, chap. IV : Historique de la photogravure ses divers procédés et ses applications, par L. Vidal. Parmi les quatre illustrations communes aux Annales (conférence de Davanne) et au Musée rétrospectif , deux ont donné lieu à une nouvelle photogravure. Il s’agit d’une part de la table servie , dont le format est rigoureusement identique dans les deux publications, d’autre part du cardinal d’Amboise dont le format est un peu plus grand dans Le Musée rétrospectif . Pour les deux autres, on a repris les clichés de Gauthier-Villars. L’examen au compte-fil montre qu’il s’agit effectivement des planches de photogravure qui ont servi aux Annales 2 . Pour la « photographie d’une région lunaire », il est précisé dans la légende : « image renversée obtenue directement d’après le cliché 3 négatif », c’est-à-dire directement avec le 1. J.&S.2. vol. 1. 2. Ambigu, le terme cliché désigne ici la plaque de photogravure et non la photographie ayant servi à réaliser cette plaque. Nous trouverons plus loin le mot cliché employé pour désigner le négatif original de l’épreuve présentée. Voici la définition qu’en donnait le Larousse 1900 : « Ce nom qui sert ordinairement à représen- ter l’empreinte en métal ou matière plastique d’un objet en relief, formant moule pour une quantité infinie d’épreuves semblables, désigne improprement (bien que le mot soit consacré par l’usage) l’image obtenue à la chambre noire. Les congrès internationaux de photographie ont décidé de lui substituer le nom plus exact, mais moins usité, de phototype ». 3. V. note supra. App. XXIV

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