Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 21 12 1761 1792 13 Procès-verbal (A.D.C.O. Registre C 2135 bis). Inédit Châlon-sur-Saône, 14 janvier 1786. Claude Niépce est reçu en l’état de receveur des consignations. [...] Extrait des minutes du greffe du baillage de Chalons sur Saône 1 . J.L. Bernigau Degrange, écuyer, conseiller du roi, lieutenant général du baillage 2 de Chaslon sur Saône, savoir faisons que cejourd’huy 14 janvier 1786, en notre hôtel à Châlon et par devant nous a comparu S r . Claude Niepce 3 , lequel nous a remontré qu’ayant obtenu de Sa Majesté des provisions pour l’état et office de conseiller du roi, receveur des consi- gnations de cette ville le 3 aout dernier, nous avons reçu et recevons ledit Sieur Niepce en l’état de [...] En conséquence avons pris et reçu son serment 4 par lequel il nous a promis de faire en conscience l’exercice de la dite charge [...] [...] 14 Etat (A.N. Registre MM 592, f° 364) 5 . Inédit Paris, 28 avril 1786. Entrés à l’Institution de l’Oratoire, Joseph et Bernard Niépce sont tonsurés et autorisés à prendre l’habit. Ordres des collèges, maisons d’études et séminaires [...] 28 avril. Vendredi, à l’Institution 6 1. Sur le registre, ce document précède les lettres de provisions obtenues par Claude. Nous le reproduisons ici par souci de chronologie. 2. Immédiatement inférieurs au bailli, les lieutenants généraux des bailliages avaient « le droit de présider dans les Assemblées des villes qui se tenaient pour le fait de la police, d’assister aux élections des maires & consuls ou échevins, de recevoir leur serment, d’examiner & d’arrêter les comptes des deniers de la com- munauté &c. » (P.A.A.). 3. Soit un an, jour pour jour, après la mort de son père (v. 9). 4. Au XVIII e siècle, les fonctionnaires royaux de très haut rang prêtent encore serment directement entre les mains du roi. Pour les autres fonctionnaires, il s’agit d’un « simple acte administratif qui s’accomplit à la Chambre des Comptes pour les fiefs les plus importants ou, plus simplement, auprès des baillis et des séné- chaux pour ceux de moindre valeur » (J.B.) 5. Mêmes renseignements sous la cote M 228 B 30 (f° 9). 6. « L’Institution était un noviciat pour la congrégation des prêtres de l’Oratoire dont la communauté se trou- vait rue Saint-Honoré. De célèbres savants, professeurs et prédicateurs sont sortis de cette maison où de grands personnages venaient se retirer pour faire une retraite propice à leur salut (l’abbé de Rancé, le mar- quis d’Urfé, le chancelier de Ponchartrain, le philosophe Malebranche) et où Fouché professa. L’Institution était située dans le faubourg Saint-Michel, rue d’Enfer. Le grand jardin et les bâtiments s’étendaient du 68 au 76 de l’actuelle avenue Denfert-Rochereau. L’hôpital Saint-Vincent de Paul occupe ce qui subsiste de « l’Institution de l’Oratoire passé la barrière des Chartreux ». Le seul bâtiment de l’ancienne institution est à peu près perdu au milieu de constructions plus récentes.Il possède un escalier à balustres de chêne.La cha- pelle de cette institution était dédiée à la Sainte-Trinité ; la façade donne sur l’avenue. Le grand jardin est partiellement occupé depuis 1859 par un couvent de religieux de la Visitation » (J.H.). Les Niépce entrèrent à l’Institution le 13 ou le 16 avril 1786 (v. 15).

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