Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 253 .D’après ceque tu nous mande, nous présumons, mon cher ami, que tes travaux sont entièrement terminés 1 , et qu’à notre arrivée il n’y aura plus autre chose à faire qu’à mon- ter la machine 2 , nous attendons ce moment avec bien de l’impatience ; car le même motif qui doit mettre un terme à notre longue et pénible séparation 3 , en doit aussi mettre un a nos incertitudes sur le succès de notre entreprise. Adieu, mon cher ami : je finis en t’em- brassant de tout mon cœur. .Ma mère, ma femme et mon frère 4 s’unissent à moi, ainsi que tes petits neveux 5 . Ma femme qui a eu comme moi, une fluxion aux yeux, a pris depuis, un gros rhume de cer- veau et de poitrine ; mais elle se trouve mieux maintenant, Dieu merci./. Tous nos gens te saluent. Adieu ! 6 // ://: A Monsieur, Monsieur Niépce-Barrault, chez Mr. Mutel, traiteur, près l’arsenal, à Lyon 7 .a Lyon. 174 Convention (cote égarée) 8 . Inédit Saint-Loup-de-Varennes, 15 décembre 1803. Echange de terres entre les frères Niépce et Benoît Boucaud. Entre nous soussignés il a été convenu ce qui suit savoir que moi Benoit Boucaud 9 prop re à S t Loup y demeurant cède à titre d’échange aux citoyens Niepce prop res à S t Loup résidant à Chalon s S. une terre située en Terre Noire 10 contenant un tiers et huitième de j al 11 joignant de midi les C ens Niepce, et de bise pareillement, aboutissant de soir sur la terre de Pierre Guibard 12 , et de matin sur le chemin de Sevrey, finage* de S t Loup. 1. Présumant les travaux de son frère terminés, Nicéphore avait alors le loisir de le vérifier assez facilement.Tel ne sera pas le cas dans l’avenir. 2. Si notre hypothèse, à savoir que Claude s’occupait exclusivement du bateau, est juste, on doit en conclure que c’est la machine dont s’occupait Nicéphore qu’il s’agissait de monter dessus. 3. Celle-ci remontait à trois mois au moins, à vingt-trois au plus. De fait, rentrés de Nice de concert, ils se trou- vaient toujours ensemble en août 1801 (v. 162). 4. Bernard, évidemment. 5. Isidore avait eu huit ans le 4 d’avril, Amédée en aurait deux le 18 novembre. 6. Lettre non signée. 7. En ruines depuis août 1793, l’arsenal occupait, dans le quartier Bellecour, le quadrilatère formé par le quai Tilsitt, les rues Alphonse-Fochier, du Plat, Bizolon, et s’étendait même plus au sud. 8. Cet acte est apparemment de la main de Bernard. 9. Signataire du procès-verbal du 15 mars 1789 (v. 32n). 10. Lieu-dit situé à quelque 400 mètres au nord du hameau du Gras, et à 150 mètres à l’ouest de la route de Lyon (cadastre de 1830). 11. Journal*. 12. Lui aussi signataire du procès-verbal du 15 mars 1789 (v. 32n). 174 1795 180490
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