Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 263 180 Lettre (A.N. F 1b II SAONE-ET-LOIRE 12). Inédit Mâcon, 1 er février 1806. Le préfet de Saône-et-Loire transmet au ministre de l’Intérieur la proposition du maire de Chalon. Cabinet Mâcon, le 1 er fev er 1806. du Le Préfet de Saône et Loire, Préfet Officier de la Légion d’honneur, A Son Excellence le Ministre de l’Intérieur Monseigneur Le Conseil municipal de la ville de Chalon, par la mort ou la démission de plusieurs de ses membres, se trouve, à ce moment, réduit à 22. Il me parait, comme au sous-préfet et au maire dont la lettre est cy jointe 1 , nécessaire de le completter. En conséquence je vous propose les citoyens dénommés cy après, fesant partie des listes dressées par les assemblées primaires de la ville de Chalon. Savoir Girault d eur de la poste Mercier Colmont Burignot (Jacques Philibert) Niepce=Barraut (Claude) Ferrault Beuverand Myard avocat Lattaut id. Morel conservateur du canal J’ai l’honneur de vous saluer avec respect. Roujoux 2 [N.s.m.]Personnel 1 ere division l’[...] Présentation de candidats pour completter le Conseil municipal de la ville de Chalon. Enreg. le 8 f er N° 626 1. V. 179. 2. Louis-Guillaume de Buxeuil, baron de Roujoux (né à Landerneau en 1753, mort à Brest en 1829). Il fut le second préfet de Saône-et-Loire, du 21 floréal an X (11 mai 1802) à juillet 1814. Procureur du roi avant la Révolution, député du Finistère à la Législative, il s’opposa avec force aux mesures contre les prêtres et les émigrés.C’est lui qui reçut le pape Pie VII et Napoléon à Mâcon en 1805.A cette occasion,il obtint la construc- tion, aux frais de l’Etat, des quais de Chalon (décret du 11 avril 1805). Le quai fut prolongé en amont du pont, depuis ce dernier jusqu’au bastion du rempart Sainte-Marie.La première pierre fut posée le 8 juillet 1807 par Roujoux, en présence de MM. Simonnot, sous-préfet, Royer, maire de Chalon, Brunet-Denon et Chofflet, adjoints. Le projet était dû à MM. Guillemot et Claude Niepce, ingénieurs des Ponts-et-Chaussées, les travaux confiés à MM. Lachaume et Daillant. Les registres de la municipalité précisent que la cérémonie fut suivie d’un banquet de 80 couverts,d’un spectacle de feux d’artifices,et de bals publics sur le rempart Sainte-Marie (P.M.S.). « Doué d’un esprit aimable et gai, il [Roujoux] composa des poésies fort agréables » (P.J.L.). 180 1804 1815