Niépce correspondance et papiers

266 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS Je vous prie de faire agréer mes homages respectueux à Mad e Niepce 1 et à M rs . vos frères. A Monsieur Monsieur Niepce Barault aîné rüe St Georges A Châlon sur Saône 183 Lettre (Coll. J.N.). Inédit Paris, 3 août 1806. Brunet aîné à Claude Niépce. Paris 3 aoust 1806 Monsieur, Denon m’avoit fait esperer qu’il pouroit vous ceder un local pour y déposer votre machine et le petit bateau 2 , mais par les arrangemens qu’il vient de prendre, il n’a pas de logement disponible pour cela, Boyelleau 3 a du vous dire qu’il vous conseilloit bien de faire le voyage de Paris 4 , que M r . Boyelleau ainé 5 , et Denon vous accompagneroient chez le ministre 6 , et partout où il seroit necessaire, je ne doute pas que cette belle invention ne soye vue avec le plus grand interet, et que le ministre, ou M r . Proly 7 ne vous indiquent un local pour la déposer ; Agréés, je vous prie Monsieur, la considération avec laquelle j’ay l’honneur d’etre votre tres humble et tres obeissant serviteur Brunet ainé Mes respects à Mad e . Niepce mes complimens a M rs . vos freres A Monsieur Monsieur Niepce Barault rue St Georges A Châlon s. S. 1. Claude n’étant pas marié, Madame Niépce mère étant décédée, il ne pouvait s’agir que d’Agnès, la femme de Nicéphore. 2. V. 182. 3. Anne-Joseph Boyelleau (1744-1810). Il avait été maire de Chalon jusqu’au début de l’an XIII, époque à laquelle il fut nommé au corps législatif. 4. Trois mois plus tard, ce sera chose faite (v. 187). 5. Claude-Paul Boyelleau aîné, frère de l’ex-législateur, était chef de bureau au Conseil des Mines (R.V. art. 868, 870). 6. Jean-Baptiste Nompère de Champagny (1756-1834) qui, depuis le 8 août 1804, était ministre de l’Intérieur. 7. Nous sommes portés à croire qu’il s’agit de l’ingénieur Prony (1755-1839), membre de l’Académie des Sciences (dont il deviendra secrétaire, puis président) et qui, avec Lagrange, dès l’origine de l’Ecole poly- technique, s’y était vu confier l’enseignement de la mécanique. 1804 1815 Du début de l’Empire jusqu’à la fin des Cent jours