Niépce correspondance et papiers
274 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS l’air comprimé les soulève brusquement. 2°. d’un tuyau rr, soudé à la traverse qui porte les sou- papes, et terminé par une plaque ronde S.S, à laquelle doivent tenir deux chaines. Ce tuyau se démonte à vis près de S.S. Il a de chaque côté, une ouverture étroite, mais longue, et renferme un ressort à spirale sur lequel repose un petit cylindre à double fond, muni de deux crampons qui sortent par les ouvertures latérales dont on vient de parler. 3°. enfin d’une soupape verti- cale tt, adaptée à une virole* uu, dans laquelle passe le tuyau rr, & que supportent les crampons du petit cylindre. La tige VV, qui sert à diriger le piston oo, joue librement dans deux crapau- dines* pratiquées, l’une au centre x, du fond inférieur ba.ba ; l’autre au centre y, de la pièce qui traverse l’orifice du fond supérieur b.b. La soupape à ressort tt, ferme très-exactement cet orifi- ce, lorsque le ventilateur en remontant, arrive au point où il doit s’arrêter. .3. .Description du cylindre KK. .6. Le cylindre horizontal KK, tient par son fond ll, à la douille du soufflet y.y.y, & par son autre fond ii, au prolongement gh, avec lequel il communique intérieurement, au moyen de trois ouvertures rondes qui ont chacune le quart de son diamètre. Il est destiné à lancer le combustible et la flamme dans le cylindre vertical, avec une force bien supé- rieure à celle qu’on pourroit obtenir par tout autre procédé. .4. .Mécanisme de l’inflammation. .7. Le mécanisme de l’inflammation consiste en deux pièces principales qui sont : 1°. une coulisse faite de deux plaques circulaires ; l’une mobile aa, percée en b, d’un trou ovale, et à son centre, d’un trou quarré (voyez fig e . 7 me .), l’autre a1.a1, figure 2 me . plus grande, fixe et percée des mêmes trous, avec cette différence que celui du centre est rond. 2°. un treuil c.d.e., fig e . 7 me . dont une des extrémités est prise au ressort d’un tambour c, qu’on tend avec un rochet, & dont l’autre tourne dans une crapaudine f. Il porte en e, la chaine 3.4, qui sert à le mouvoir, & en d, une broche courbe 1.2, garnie à son bout 2, d’une mèche d’amiante. .8. Au cylindre KK, ouvert dans tout son diamètre, est soudé un large collier à rebord. C’est sur ce rebord taraudé cf, que se monte la coulisse. Le tambour c, & la crapaudine f, ne sont point fixés à la plaque aa ; mais aux parois // intérieures du collier ; l’un en c et l’autre en f. fig e . 2 me . Alors la chaine 3.4, se trouve placée de façon à pouvoir s’accrocher à la petite verge 6.7. La plaque a1.a1, est en dehors ; celle aa, en dedans. L’axe ( 5 ) de la mani- velle* b1.b1, les traverse, et un double ecrou leur donne le degré de pression nécessaire. La petite verge 6.7, guidée par le conduit 9, passe dans une pièce saillante 8, rivée à la tige c1.c1, qui est articulée à la fourchette de la manivelle. Lorsque cette tige se soulève, la pièce 8, frappe le bouton 7, de la verge 6.7, & il en résulte un mouvement de la coulisse et de la broche 1.2, combiné de manière à produire l’effet désiré. tivement office d’aspirateur d’air frais (en remontant dans le cylindre) et d’évacuateur des gaz brûlés (en redescendant). A notre connaissance, Paul Marillier est le premier à avoir insisté sur le fait que, « dans le cas du Pyréolophore, aucune comparaison ne semble possible. L’explosion a lieu au moment où le ventilateur est immobile (en haut du cylindre) et il reste immobile ; aucun mouvement alternatif n’est transformé en mouvement rotatif » (P.MA. p. 6). 1804 181581 Du début de l’Empire jusqu’à la fin des Cent jours
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