Niépce correspondance et papiers

276 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS chape. Ces deux tambours sont attachés l’un à l’autre par une chaine représentée plan 2 me . .13. A la tige l2.l2, est adapté un croisillon 18.18, dont l’objet ( est ) d’agiter et d’en- traîner le combustible dans la grande ouverture du disque mobile où se fait la charge. Cette même tige a deplus en 17, une embâse pour presser le ressort du tuyau K2.K2. Elle entre quarrément dans le disque mobile ; mais elle peut tourner dans le fond n2.n2, et dans le disque fixe qu’elle serre plus ou moins avec un écrou 19, en forçant le ressort à spirale. .8. .Mécanisme du soufflet cylindrique y.y.y. .14. Le mécanisme de ce soufflet désigné par son enveloppe extérieure y.y.y, fig e . 6 me . se compose, 1°. du soufflet proprement dit a3.a3.a3, pris à deux fonds, l’un fixe c3.c3, creu- sé en evasant, et percé à son centre, d’un trou rond ; l’autre mobile b3.b3, dans lequel passe en d3, la tige 39, terminée par une fourchette g3. 2°. du cylindre y.y.y, dont le fond f3.f3, est percé comme celui c3.c3, et porte à son extrémité opposée une garniture h3.h3, servant d’arrêt au fond mobile b3.b3. 3°. de la douille i3.K3.m3, surbaissée en K3, et rendue assez large pour soutenir la base du cône o3. Le bout m3, coupé en biseau, s’introduit dans la virole fixée au fond ll, du cylindre KK ; l’autre bout entre jusqu’à son embâse p3.p3, dans les fonds f3.f3.c3.c3, qu’il unit et retient avec les boulons n3.n3. Le cône o3, a comme la trémie un large rebord l3.l3, sur lequel celle ci se monte à vis. .15. La partie surbaissée K3, ne produit point d’étranglement parceque le diamètre de la douille s’elargit d’un côté, dans une proportion telle que la capacité reste la même. On lui a donné cette forme, afin que la charge peu volumineuse, ne laissât pas de vide ; car autrement, l’air du soufflet ne la chasseroit pas en entier, et pourroit même éteindre la flamme qui doit l’allumer. Pour mon frère et pour moi 1 ./. J C Niepce .Plan deuxième. .Profil de la machine vue dans son ensemble, & placée sur la table A.B.C.D. 2 .9. .Description générale des pièces qui ne sont pas portées sur le plan 1 er .16. .La machine est soutenue par deux plateformes. La première UV, règne dans toute sa longueur ; la seconde XY, moins grande, et dans laquelle est pratiquée une ouverture suf- fisante pour laisser passer le cylindre a.a.a.a., sert à le consolider dans sa partie supérieu- 1. De la main de Claude, Nicéphore étant le rédacteur du texte. 2. « Plan deuxième » qui n’est pas une fidèle image de la machine telle qu’on pouvait la voir. A cet égard, la légende dudit plan est formelle : « Elévation profil supposé, pour simplifier le déssein ». 1804 1815 Du début de l’Empire jusqu’à la fin des Cent jours

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