Niépce correspondance et papiers

278 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS sur la tringle 32.34, munie d’un crampon. Ce tambour tourne librement d’un // côté, mais à l’aide d’un arrêt, il ne peut se mouvoir de l’autre sans entraîner le volant. L’axe dont on vient de parler joue, entre des crapaudines, & se trouve coudé à l’un de ses bouts de manie- re a former deux manivelles, à l’une des quelles est prise la tige qui fait ouvrir et fermer la coulisse de l’inflammation. .22. .La figure Z.Z.Z.Z, placée sous le volant, représente un assemblage de deux paires de tuyaux unis par leurs fonds. Une pièce de bois, creusée de chaque face pour les recevoir, les sépare, les embrasse dans toute leur longueur, & les contient au moyen d’une chape soli- dement prise au pont UV. Quatre tiges dont les deux supérieures 32, sont quarrées, & les deux inférieures 38, rondes, traversent ces tuyaux de part en part, et compriment les ressorts à spirale qu’ils renferment. Leur destination est de repousser la tige N.O.P.Q, du piston de la pompe R, & de faire mouvoir à la fois, la trémie, le volant, & le soufflet cylindrique y.y.y. .10. .Mouvement du piston du cylindre aaaa 1 . .23. .Le piston ou ventilateur du cylindre a.a.a.a, est attaché avec deux chaines à la grande roue S.S.S, qui du côté opposé, tient par deux autres chaines 44.44, au contrepoids j, rempli de plomb, que traverse & dirige la tige verticale ag.ag . A l’axe des petites roues tt, est pris un levier 13, dont l’extrémité fourchue s’articule aux deux bras du bélier 14. Ces trois roues sont enchainées de manière à se mouvoir en sens contraire ; de sorte que lorsque le bélier descend, le piston remonte. Il faut observer que ce dernier est plus lourd que le contrepoids j ; ainsi quand le bélier est mis sur son arrêt, le piston descend avec une certaine vitesse ; mais aussitôt que la grande roue finit son mouvement, la petite pièce 21, fixée à sa circonférence, frappe en 19, la tringle 20.20, prise au levier 10.10, & fait partir la détente 9.9, du bélier qui en descendant remonte le piston, & ferme l’orifice supérieur du cylindre. .11. .Mouvement de la la soupape du conduit mmm. & de celle n. du cylindre KK. .24. Comme on a décrit plan 1 ier . & plan 3 me . une partie du mécanisme de la soupape du conduit mmm, et de celles latérales n, du cylindre KK ; on parlera simplement ici, du mouvement combiné de ces trois soupapes. Elles sont à peu près en équilibre ; mais on a fait le contrepoids 40, plus lourd que le contrepoids 43, afin que les soupapes n, qui offrent plus de résistance, ayant un excédant de force, s’ouvrissent plus librement. Dans la boîte rr, le conduit mmm, est traversé par une pièce méplate tenant de chaque bout à une equer- re. Le contrepoids 43, qui ferme la soupape de ce conduit à l’aide du levier auquel il est sus- pendu, s’attache par la petite chaine 42 à l’une des deux equerres. L’equerre opposée porte à sa branche horizontale, la tige 40.40 du contrepoids 40, et à sa branche verticale, une autre pièce méplate qui sort de la boîte en passant dans une espèce de conduite que tra- verse la détente 25. Lorsque cette pièce méplate est mise sur son arrêt, // les trois soupapes sont fermées ; mais dès que le piston du cylindre a.a.a.a, descend, la grande roue qui porte 1804 181581 Du début de l’Empire jusqu’à la fin des Cent jours 1. Pour suivre les explications contenues dans cet article, se reporter surtout au plan n° 3.

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