Niépce correspondance et papiers

28 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS 20 Etat (A.N. Registre MM 592, f° 378). Inédit Angers, 1786-1787. Les Niépce y font une rencontre décisive. Ordres des collèges, maisons d’études et séminaires de 1786 à 1787 [...] Angers 1 Sup. le Père François Claude Roy 2 Préfet le Père François Moissenet Mathématicien le Père Hugues Ferdinand Roussel Physicien le C. Louis Joseph Plessis Logicien le C. Sébastien Gervais Héron Rhétoricien le C. Pierre Pompone Amédée [Lochelse] 3 2 e le C. Jean-Baptiste Guillebaut 3 e le C. Jean Labenne 4 4 e le C. Claude François Brayer 5 e le C. Jean-Michel François Chamballu 6 e le C. Joseph Niepce 5 Suppléant des classes le P. Jean Doüé Préfets de la pension 6 le C. Bernard Niepce Résident le C. Estienne Dubunois Extra le C. Ambroise Sonnet le C. Jean B. Bouteille le C. Jean B. Alexandre Dupont le C. Félix de Serre le C. Pierre Joseph le Roy 1. Pour bien comprendre les documents qui vont suivre, il faut savoir que le collège de l’Oratoire (ou collège d’Anjou) était confondu avec la Faculté des Arts de l’Université d’Angers (v. 75). « La Faculté des Arts est l’une des quatre Facultés de l’Université [avec celles de Théologie, de Droit et de Médecine]. C’est dans les collèges de cette Faculté qu’on enseigne les Humanités ou la langue latine & la philosophie ; connaissances absolument nécessaires pour devenir Maître ès Arts dans l’Université, & avoir par là le droit d’enseigner. Il y a, tous les ans, dans cette Faculté une distribution générale des prix pour les écoliers, en vertu des compo- sitions où ils ont concouru tous ensemble » (P.A.A.). 2. Le R.P. Roy comptait parmi les recrues que fit jusqu’en 1786 la loge maçonnique d’Angers, le Tendre Accueil. En faisaient également partie le P. François Moissenet, le confrère Pierre Louis Blin ainsi que trois autres oratoriens : Jean Doué, Pierre Silvin Guérin et Jean-Baptiste Simonin de Vermondas (F.U.1 p. 140). Nos recherches ne nous ont pas permis d’établir l’appartenance des frères Niépce à une loge (v. App. VI). 3. Erreur de transcription. Il s’agissait de Pierre Pompone Amédée Pocholle. 4. Jean-Gervais Labène qui,nous l’avons dit (v.8n),épousera Claudine Niépce.Il était né à Agen le 17 juin 1764, de Jean Labène, procureur en la cour du sénéchal et présidial d’Agen, et de Louise Escuy (A.D.L.G. GG 23). Après avoir fait ses humanités et sa philosophie au collège de l’Oratoire d’Agen, il était entré le 26 octobre 1782 à l’Institution de Paris, où il avait été admis le 8 novembre. « Acolythe laïc », envoyé d’abord au collège de Soissons, il y avait été préfet de pension puis professeur de 6 e , 5 e et 4 e (A.O. Bonn.). Il fut affecté à Angers le 18 septembre 1786 (A.N. M 228 B -30 f° 11). 5. Les professeurs publics qui tenaient une classe dans les collèges s’appelaient régents.« Il y a six classes pour les Humanités & dans quelques collèges sept.Sixième ou septième, c’est par l’une de celles-ci que l’on com- mence des études classiques. La première classe en dignité, c’est la Rhétorique. Il y a deux autres classes pour la phylosophie ; l’une est appelée Logique & l’autre Rhétorique » (P.A.A.). 6. V. App. X. 1761 1792 Du règne de Louis XV jusqu’à la chute de la monarchie

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