Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 283 .36. La figure A.B.C.D.E, représente ce petit vaisseau fait tout en cuivre, excepté la quille, l’étambord 1 & les couples qui sont en fer. B, est un encaissement dans lequel se loge la partie la plus elevée du mécanisme. Il a trois portes : la première g, de l’avant, la seconde h, de l’arrière ; et au milieu la troisième i, par laquelle passe la cheminée de la lanterne pp : voyez plan 2 me . Celles g. & h, restent ouvertes pendant l’expérience, pour le renouvellement de l’air. C, est la barre du gouvernail : ff, en sont les gonds. .37. On voit dans l’intérieur KK, les couples lll, la préceinte* mmm, qui supporte la plate- forme UV : voyez plan 2 me ., & le tuyau coudé ggg, tenu solidement avec un collier q. Ce tuyau à son orifice en n, par où ( l’eau ) s’introduit et monte jusqu’à la ligne pp. Il est inutile d’observer qu’il y a deux préceintes, et deux tuyaux : ceux ci sont fixés à demeure. Les autres étant démon- tés, on enlève le premier pont auquel est pris l’encaissement B ; on place la machine dans le vaïs- seau, et la rondelle o, qui s’adapte exactement à celle de la corne cc, se serre ensuite avec des vis. Pour mon frère et pour moi ./. J C Niepce .Expérience. .1°. Manière de mettre la machine en mouvement. .2°. Mouvement général de la machine .20. .Maniere de mettre la machine en mouvement .38. Avant de mettre la machine en mouvement, on commence par verser de l’eau dans le grand vase E.F.G.H 2 , jusqu’à la hauteur f, du tuyau vertical coudé g.g.g.g. On garnit la tré- mie oo, de combustible, et on allume la lampe, en ouvrant la porte q, de la lanterne pp. Ensuite, au moyen du levier IL, on arme les quatre tiges des tuyaux à ressort ; on met le bélier 14, sur son arrêt, puis on laisse tourner la roue SSS. .Mouvement général de la machine. .39. La pièce 21, fixée à la circonférence de la grande roue, vient frapper le bout de la tringle 20.20, et décroche la détente 9.9 du bélier, qui après avoir remonté le piston 3 , et fermé l’orifice supérieur du cylindre aaaa., appuie sur la fourchette 88, et dégage la tige N.O.P.q, retenue par l’equerre 3. Alors, les quatre ressorts à spirale sont mis en liberté. Cette même tige est repoussée vers le fond de la pompe R ; la trémie donne sa charge, & desarme le volant : celui ci, ouvrant la coulisse de l’inflammation, allume la mèche 4 , la porte dans le cylindre KK; ferme la coulisse, les deux soupapes latérales n, celle du conduit m.m.m., et fait partir la détente du soufflet cylindrique y.y.y. 1. Etambot*. 2. En cas d’essai au banc. Ce qui est le cas de l’expérience envisagée ici. 3. Ou « ventilateur » qui, on le voit, va se loger en haut du cylindre avant l’explosion. 4. La mèche d’amiante. 185 1804 1815
RkJQdWJsaXNoZXIy NDY2MA==