Niépce correspondance et papiers
284 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS .40. L’effet a lieu dès que la charge est lancée. Au même instant, le piston du petit corps de pompe 17, ferme la coulisse 15. L’eau contenue dans le tuyau g.g.g.g, est chassée avec violence ; la tige N.O.P.q, armée, & le bélier renvoyé sur son arrêt, par le choc du pis- ton de la pompe verticale r. Le ventilateur qui ne se trouve plus soutenu quand la pression intérieure cesse, redescend aussitôt 1 , en entraînant le contrepoids I, & les mêmes mouve- mens se renouvellent : voyez plan 2 me . & 3 me . Paris, le 9. novembre 1806. ./. J C Niepce ://: J h N hore Niépce Observations .1°. Tous les cylindres qui entrent dans la construction de la machine, excepté le grand cylindre à eau, sont de cuivre. Tous les supports, traverses, montans, tiges &c. sont de fer ou d’acier. .2°. Comme on ne pouvait point placer de lettres ni de chiffres dans certaines parties trop ombrées des dessins, on a tâché d’y suppléer par l’exactitude des descriptions. 186 Lettre (A.N. F 12 1010). Inédit Paris, 9 novembre 1806. Nicéphore au ministre de l’Intérieur. Paris, le 9 novembre 1806 Monseigneur 2 , Les soussignés, ayant inventé un principe de mouvement qu’ils ont appliqué à un petit vaisseau de secours & de remorque ; desireroient jouïr du bénéfice de la loi qui garantit aux inventeurs, la propriété de leurs découvertes, & supplient votre Excellence, de vouloir bien leur faire délivrer à cet effet, un brevet d’invention. Ils ont l’honneur d’être avec respect, Monseigneur, de votre Excellence, les très-humbles & très- obéissans serviteurs ://: J h N hore Niépce 3 JC Niepce ./. de Châlons sur Saône, PS Rue du Bacq, n°. 42 4 1. En évacuant les gaz brûlés. On constatera que ce « piston ou ventilateur » n’avait nullement pour fonction de « chasser devant lui une colonne d’eau [...] » (v. 193), et que toute l’énergie du pyréolophore résidait bien dans « l’action directe de l’explosion sur un fluide agissant par réaction » (v. App. XV). 2. Champagny (v. 183n). 3. Remarquer l’accent aigu (v. 17n). 4. Partie de l’ancien hôtel de Boulongne (ou Boulogne). S’il faut croire qu’en ce mois de novembre 1806 déjà, les Niépce y avaient un pied-à-terre (v.191), il faut également considérer qu’à la même époque, eux-mêmes décla- raient loger 54 rue Basse-du-Rempart (v. 187), « momentanément » il est vrai (v. 195). Claude s’y installera dura- blement au printemps 1816 (v. 243). Depuis le 23 messidor an XII (12 juillet 1804), au n° 34, autre partie dudit hôtel, se trouvait installée la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale. On peut penser que cette proximité n’était pas le fruit du hasard. L’hôtel de Boulongne (au 46 de la rue du Bac aujourd’hui) avait été 1804 181581 Du début de l’Empire jusqu’à la fin des Cent jours
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