Niépce correspondance et papiers

298 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS 195 Note (A.N. F 12 1010). Inédit Paris, 15 Janvier 1807. Avis du bureau consultatif des Arts sur la demande d’un brevet d’invention par les Niépce. Ministère de l’intérieur Bureau consultatif des Arts & Manufactures 1 Séance du 15 janvier 1807 MM. Niepce, frères, demeurant momentanément à Paris, rue Basse du Rempart, n° 54 2 , demandent un brevet d’invention de 10 années, pour une machine dont le princi- pe moteur est l’air dilaté par le feu & à laquelle ils donnent le nom de Pyréolophore. Avis Vu le Mémoire descriptif & les dessins de la machine dont il s’agit, le Bureau consul- tatif pense que rien ne s’oppose à ce que le brevet d’invention soit accordé 3 J. Montgolfier 4 p dt Bardel 5 Gay-Lussac 6 196 Extrait d’acte de décès (A.D.S.L.). Inédit Chalon-sur-Saône, 7 mars 1807. Mort du petit Amédée, à l’âge de cinq ans et demi. Nom : Niépce Prénoms : Claude Victor Amédée. Lieu : Chalon-sur-Saône. Année : 1807. 1. Le Bureau des Arts et Manufactures était attaché à la quatrième section du ministère de l’Intérieur. Il com- prenait des membres résidants et des membres supplémentaires. À Molard et Montgolfier, seuls membres résidants en 1806, étaient venus s’ajouter Ampère et Gay-Lussac en 1807 (ALM.I.). 2. V. 186n. 3. Cet avis ne résultait pas d’un quelconque mérite de l’invention mais simplement de la conformité de la demande (v. 198, 199). 4. Il s’agit de l’aîné des deux frères, Joseph-Michel (1740-1810). Il était également administrateur du Conservatoire national des Arts et Métiers et devait entrer à l’Institut cette année-là.Avec son frère Jacques- Etienne (mort en 1799), il avait inventé le bélier hydraulique (v. 210n). La machine avait été exploitée pour la première fois en 1792, aux besoins de la papeterie de Voiron (B.U.). 5. Il était membre supplémentaire (ALM.I.). 6. Le chimiste et physicien Louis Joseph Gay-Lussac (1778-1850). Quelques années plus tôt, il avait été remar- qué par Berthollet, de trente ans son aîné (v. 194). L’année de son entrée à l’Institut, en 1804, il avait entre- pris deux ascensions aérostatiques, atteignant 7.000 mètres d’altitude. En 1839, il se trouvera directement mêlé à l’affaire Niépce-Daguerre (v. 630). 1804 181581 Du début de l’Empire jusqu’à la fin des Cent jours

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