Niépce correspondance et papiers

30 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS 21 Procès-verbal (A.D.M.L. 3 D 3). Inédit Angers, 1787. Bernard a entrepris des études de droit. Visites du Droit [...] 19 Xbre 1787 1 [...] 73. Bernard Niepce 2 [...] 22 Lettre (A.S.R.) 3 Angers, 30 décembre 1787. Joseph Niépce au R.P. Latour, supérieur du séminaire de Chalon. La grâce de J.C. me soit accordée par vos mérites. .Mon très révérend père, .La raison qui m’a déterminé à ne pas communiquer au R.P. Supérieur 4 mon dernier projet, c’est que, doutant que ma chère mere voulût et pût y souscrire, vu l’embarras où elle se trouve, je craignois de la compromettre en quelque maniere aussi bien que moi 5 . J’ai suivi en cela les conseils d’un ami 6 qui partage ma confiance ; je crois être assez heureux pour en compter plus d’un. Actuellement, mon très révérend père, je fais la pension 7 , comme vous le savez. Vous devez être étonné comme tout le monde, que le conseil 8 m’ait chargé d’un emploi semblable à celui là dans le college même où j’ai echoué 9 , ayant pour 1. Invariablement, tous les ans au mois de novembre, le mardi d’après la Saint-Martin, avait lieu à Angers la « rentrée publique » de la Faculté de Droit (F.U.2 p. 114). Le 13 novembre donc, cette année-là, « en la manière accoutumée »,M.Guillier de la Tousche,doyen de la Faculté,en avait fait l’ouverture par un discours « dans lequel il a prouvé que c’est principalement en réformant les abus des méthodes anciennes qu’on peut parvenir à donner un nouveau lustre et un nouvel éclat aux sciences et aux arts » (A.A. ; F.U.2). 2. Peu enclin à un avenir ecclésiastique, Bernard y avait entrepris son droit le mois précédent, poursuivant néanmoins ses activités au collège d’Anjou (v. 25). 3. Publ. in U (doc. 1). 4. Le Père François Claude Roy. Il conservera ses fonctions jusqu’à la suppression de l’Oratoire, en 1792. 5. Si, comme on l’a dit, la succession paternelle était grevée de dettes, on peut penser que le « dernier projet » de Nicéphore consistait à quitter l’Oratoire. En cela, il risquait effectivement de compromettre la situation financière de sa mère aussi bien que la sienne. Ces premières lignes prouvent en tout cas qu’il correspon- dait régulièrement avec le R.P. Latour. 6. Jean-Gervais Labène ? 7. La rentrée avait alors lieu le 3 novembre (J.M. p. 146).Théoriquement régent de 5 e à la rentrée scolaire 1787- 1788 (v. 23), Nicéphore ne l’était donc effectivement plus, moins de deux mois plus tard. 8. Le Conseil de l’Oratoire. 9. Si l’on est autorisé à croire que Nicéphore fut chargé de la pension pour avoir « échoué » dans ses fonctions de professeur, rien ne permet d’en affirmer la raison. Selon le Père Bonnardet, « on l’avait ainsi traité à cause de sa légèreté et de son manque d’autorité sur les élèves qu’il amusait avec les ombres chinoises au lieu de les faire travailler » (A.O.). Malheureusement non référencée et donc suspecte, cette note (d’ailleurs fondée sur une erreur, à savoir que Nicéphore dut « recommencer une 3 e fois la régence de 6 e ») a été accréditée par Jacques Maillard (J.M. p. 118) et avant lui par Paul Jeannin-Naltet (P.J.N. p. 85). 1761 1792 Du règne de Louis XV jusqu’à la chute de la monarchie

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