Niépce correspondance et papiers

304 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS qu’elles recoivent l’orsque lair imprimé la soulève 1 brusquement .2° d’un tuyau [z z] 2 soudé a la traverse qui porte les soupapes et terminé par une plaque ronde S S a la quelle doivent tenir deux chaines ; ce tuyau se démon- te a vis pres de S S. Il a de chaque côté une ouverture étroite mais longue et renferme un ressort a spiral sur lequel repose un petit cylindre a double fond ; muni de deux crampons qui sortent par les ouvertures latérales dont on vient de parler 3° enfin d’une soupape verticale t t adaptée à une virole u u, dans laquelle passe le tuyau r r 3 et que supportent les crampons du petit cylindre. La tige v v qui sert a diriger le piston o o joue librement dans deux crapaudines pratiquées, l’une (Nota. Le Gouvernement en delivrant un brevet d’invention sur simple demande et sans examen préalable, n’entend garantir en aucune maniere, ni la priorité, ni le mérite, ni le succès de l’objet qui fait la matière du brevet et qui constitue la découverte (art e 2 de l’arrêté des consuls du 5 vendemiaire an 9) 4 // au centre a 5 du fond inférieur ba ba, l’autre au centre y de la piece qui tra- verse l’orifice du fond supérieur b b, la soupape a ressort t t ferme très exac- tement cet orifice lorsque le ventilateur en remontant arrive au point ou il doit s’arrêter. 3 Description du Cylindre K K [...] 6 Le Ministre conformement à l’arrêté du Gouvernement du 5 vendemiaire an 9. accorde aux Sieurs Niepce freres, ce certificat de la demande qu’ils ont fait d’un brevet de dix années pour l’invention de la machine et des proce- dés ci-dessus décrits. Le brevet sera délivré dans les trois mois 7 et proclamé par la voie du Bulletin des Lois. A Paris ce 3 avril 1807. 8 Le Ministre de l’Intérieur Champagny 1. Au lieu de « l’air comprimé les soulève ». 2. Au lieu de « rr ». 3. Remarquer qu’il s’agit de la pièce que le scripteur vient de désigner à tort par z z. 4. Cette « annotation au bas de chaque expédition » avait été décrétée par l’article 2 de ladite loi du 5 vendé- miaire an IX (27 septembre 1800), « pour prévenir l’abus que les brevetés peuvent faire de leurs titres ». 5. Au lieu de « x ». 6. Etc. Il en est de la suite de cette « copie » comme de ce qui précède. Il va sans dire que, sans le mémoire ori- ginal des Niépce, son déchiffrage eût été impossible. 7. Le décret sera signé par l’Empereur le 20 juillet (v. 203). 8. Notre chronologie pourrait laisser croire que le ministre avait tenu compte de l’intervention du général Poncet. Il n’en est rien. Les dates, particulièrement celle de l’enregistrement de la lettre du général au minis- tère (v. 197), le prouvent. Il apparaît clairement que les Niépce s’inquiétaient à tort et que les formalités administratives suivaient leur cours. 1804 181581 Du début de l’Empire jusqu’à la fin des Cent jours

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