Niépce correspondance et papiers
        
 N IEPCE 305 199 Brouillon de lettre (A.N. F 12 1010). Inédit Paris, 24 avril 1807. Réponse du ministre de l’Intérieur au général Poncet. Le 24 avril 1807 Le ministre de l’Intérieur à M. le Préfet du dép t du Jura 1 Monsieur, il n’est pas en mon pouvoir de refuser un brévet d’invention : aux termes des lois des 7 janvier & 25 mai 1791, il doit être délivré sur simple demande & sans examen préalable. [...] J’ai déjà envoyé à la préfecture du dépar t M. le Préfet du dépar t de la Seine le certificat de celui la demande celui que sollicitent M.M. Niepce freres de Chalon-sur-Saone 2 , & comme c’est de lui qu’ils doivent recevoir ce certificat, il convient doivent se présenter eux- mêmes ou charger de ce soin pour ( qu’ils se présentent eux-mêmes pour ) le retirer ou charger quelqu’un de ce soin qu’ils chargent quelqu’un de ce soin. Veuillez leur donner connoissance de ma lettre & recevoir l’assurance de ma parfaite considération 200 Procès-verbal 3 Mâcon, 5 mai 1807. Monsieur Cortambert propose d’associer les frères Niépce aux travaux de la Société des Sciences, Arts et Belles-Lettres. SOCIETE D’AGRICULTURE, SCIENCES et BELLES LETTRES de MACON 4 Procès-verbaux des séances [...] 35 e séance. 5 mai 1807. [...] Monsieur Cortambert 5 , persuadé que la Société doit choisir de préférence ses 1. V. 197. 2. V. 198. 3. Publ. in C.R.T.S.S.M. 4. La société avait été fondée le 1 er septembre 1805, sous le nom de Société d’encouragement (V.F. p. 37). 5. P. Louis Cortambert (1773-1839). Parti faire ses études de médecine à Paris, « il s’attira l’attention et plus tard l’estime de Corvisart ». Revenu à Mâcon, il avait été élu en 1805 membre titulaire de l’Académie de Mâcon, dont il sera trois fois appelé à être le président, en 1820, 1831 et 1835. Il en fut nommé le secrétaire perpé- tuel le 30 décembre 1820 et « rédigea en cette qualité les comptes-rendus des séances et particulièrement de nombreuses communications, tant de François de Lamartine, oncle du poète, que d’Alphonse de Lamartine lui-même: entre autres ses Premières Méditations poétiques à la séance du 25 avril 1820 » (A.A.M. t. 11, 2 e série, 1895). Ajoutons que les Cortambert étaient « bons amis » des Lamartine et que le jour- nal intime de Madame de Lamartine, qui en témoigne effectivement (ALPH.L.4 p. 252), évoque aussi ses sou- venirs avec les Champmartin, dont Isidore Niépce épousera la fille en 1825 (v. App. XVIII). 199 1804 1815 Le brevet sollicité par MM. Niepce, frères, a été envoyé au préfet du dép t de la Seine des mains du quel ils doivent le retirer ./.
        
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