Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 337 224 1804 1815 Carnot en décembre 1806, à l’Institut de France, au sujet de cette machine. Dans la note au bas de la pag. 1 de ce détail, j’ai déjà indiqué où l’on peut trouver ce rapport. [...] 1 224 Lettre 2 Paris, 17 septembre 1811. Montalivet à Roujoux. LE MINISTRE DE L’INTERIEUR A M. LE PREFET DE SAONE-ET-LOIRE. Paris, 17 septembre 1811. Monsieur, Je m’empresse d’adresser à la commission chargée de l’examen des substances indi- gènes propres à la teinture, que préside M. le Sénateur comte de Chanteloup 3 , les échan- tillons d’indigo pastel que MM. Niépce frères vous ont remis et qui accompagnaient votre lettre du 2 de ce mois 4 ; j’aurai soin de vous donner connaissance de l’opinion qu’elle s’en sera formée. Veuillez, en attendant, témoigner ma satisfaction à MM. Niépce-Barrault pour le zèle qu’ils ont apporté dans leurs expériences sur cette nouvelle industrie Signé Fauchat 5 , Chef de la deuxième division, en l’absence et par l’autorisation de S.E. 1. En 1813, saisi d’une demande de brevet pour l’Hydrophore, invention « pour la marine, l’état hydraulique et économique du Grand Empire », le Comité consultatif des Arts et Manufactures près la troisième division du ministère des Manufactures et du Commerce (division des manufactures, fabriques et arts utiles, statis- tique et industrielle), ne reconnaîtra « aucun droit » à Koning, principalement parce qu’« on a déjà proposé en France, comme moteur, la détonnation des gaz inflammables » (décision du 21 août, signée Bardel, Molard et Roard). 2. Publ. in I.N. (p. 14). Le document original fut enregistré à la signature sous le numéro d’ordre 3077 (A.N. F 12 2181, « Feuille contenant l’extrait des lettres soumises à la signature de Son Excellence le Ministre de l’Intérieur » du 16 septembre 1811, f° 3). P.G. Harmant a mentionné deux fois cette lettre dans sa nomen- clature, les deux fois de manière erronée : la première à la date du 17 janvier 1811, comme étant une lettre du ministre de l’Intérieur au préfet de Saône-et-Loire (qu’il nomme Fauchat), la seconde à la bonne date mais comme étant une lettre du préfet de Saône-et-Loire aux Niépce (P.G.H.2 p. 173). 3. Le chimiste Jean-Antoine Chaptal (1756-1832). En 1798, il fut reçu dans la section de chimie de l’Académie des Sciences dont il faisait partie depuis 1796 comme membre non résidant. Ministre de l’Intérieur de jan- vier 1801 à juillet 1804, puis membre du Sénat, il fut également un des fondateurs de la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale. Elu président le 9 brumaire an X, il sera réélu encore trente fois jusqu’à sa mort. Il acheta le domaine de Chanteloup, près d’Amboise, en 1802. A Paris, son activité se parta- geait entre les séances du Sénat, celles de l’Institut et de la Société d’Encouragement. Toute sa vie il cher- cha à utiliser la chimie pour des fins pratiques. Il fit construire à La Paille, près de Montpellier, des usines de produits chimiques où il fabriqua les acides azotique, sulfurique, chlorhydrique, le sel de Saturne, la coupe- rose, les pouzzolanes artificielles (D.B.F.). La commission dont il est question ici, avait été créée le 2 août 1810. Outre Chaptal, elle comprenait Thénard, Gay-Lussac, Bardel, membres du Bureau consultatif, Roard, directeur des teintures aux Gobelins,Widmer, neveu et associé de M. Oberkampf,Ternaux aîné, fabri- cant de draps place des Victoires (A.N. F 12 2240). 4. De fait, cet « envoi d’échantillons d’indigo de pastel, présentés par MM. Niepce-Barrault, du dépt. de Saône & Loire », à l’adresse de Chaptal, fut enregistré à la signature sous le numéro d’ordre 3076, précédent celui de cette lettre (A.N. F 12 2181, « feuille… » dudit 16 septembre, f° 3). Nous ne savons ce que sont devenues ces pièces ; malgré d’importantes recherches, les archives du fonds de la commission Chaptal restent introuvables et ignorées des nombreux spécialistes que nous avons contactés. 5. L’ Almanach des 25000 adresses de 1818 le mentionnera comme chevalier de la Légion d’honneur, chef de la troisième division au ministère de l’Intérieur, membre de la Société d’Agriculture.