Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 349 229 1804 1815 Melun, sur lesquels il a été formé ( inscrip ) le vingt six thermidor an neuf vol. 23. n° 536. Par un acte subsequent passé devant M e Grassot, notaire à Chaalons sur Saône, qui en a gardé minute & son confrère, le dix frimaire an treize (1 er X bre 1804) 1 enregistré, M r Maillard ( au moyen de ses mainlevées partielles conten. au d. acte, de l’inscription sus énoncée a donné pour nouvelle hypotheque en remplacement ) a encore hypothéqué trois pieces de bois situées commune de la Chartrette, sur lesquelles il a été formé inscription au bureau des hypothèques de Melun le ( une inscription renouvellée le treize août mil huit cent onze vol. 51. n° 22. ) . Dans cette position M r & M de Maillard ont proposé à MM. Joseph Claude Niepce, & Joseph Nicephor Niepce, de reduire leur créance à une somme de dix huit mille huit cents francs qu’ils s’obligeraient personnellement & solidairement de payer auxdits S rs Niepce dans un délai determiné sans attendre l’evenement du deces de M r Maillard 2 . Ces propositions ayant été acceptées, les parties sont demeurées d’accord de l’arran- gement suivant. M r Miremont, audit nom reduit à la somme de dix huit mille fra huit cents francs, la creance de MM. Niepce ses commettans contre M r // Maillard, consistant dans la repeti- tion* de la somme de quarante deux mille francs remis par MM. Niepce à M r Maillard pour les causes ci devant énoncées. En conséquence M r Miremont, audit nom, donne toute quittance à M r &M de Maillard des vingt trois mille deux cents francs de surplus 3 , sous la reserve de tous les droits & hypotheques de ses commettans pour raison des dix huit mille huit cents francs qui leur restent encore dus. M r Maillard & son épouse s’obligent personnellement & solidairement entr’eux sans division ni discussion de payer laditte somme auxdits S rs Niepce, & pour leur faciliter ce remboursement ils leur transportent & deleguent avec toute garantie, ce accepté par M r Miremont, pareille somme de dix huit mille huit cents francs à recevoir par preference aux dits S r & D e Maillard & à tous autres à leurs droits sur le prix de la ferme du Petit Vaux située en la commune de Chartrettes vendue par M r et M de Maillard suivant contrat passé devant M e Barat, l’un des notaires soussignés, qui en a la minute et son collegue le vingt cinq mars mil huit cent douze à M de Marie Elisabeth de Fremont veuve en premières noces de M r Louis Marie Nicolas Guillaume de Chavaudon, & en secondes noces de M r Alexandre François de La Rochefoucauld Bayeres, demeurant à Paris, laquelle s’etait reservé d’elire son command*, qu’elle a declaré être Madame Marie Jeanne de Guedeville, épouse divor- cée de M r Louis Alexandre Maquerel de Quemy, capitaine de vaisseau, demeurant au cha- teau de Morainval, commune de Heille, arrondissement de Clermont, département de 1. V. 178. 2. Il n’est guère difficile d’en imaginer la raison. Mieux que quiconque, Maillard savait à quoi s’en tenir quant à la situation financière de ses beaux-frères. Rappelons que ceux-ci s’étaient trouvés dans l’impossibilité de respecter,dans le délai convenu,les termes de leur engagement de 1801 (v.162).Maillard n’ayant que 52 ans en 1812,la récupération à court terme de leur créance,était peu probable.Il faut croire que leurs recherches, entreprises à « grands frais » pour certaines (v. 222n), tout aussi bien que la conjoncture économique, n’avaient fait qu’aggraver les choses. Toujours est-il, on ne peut que le constater, que Claude et Nicéphore firent le sacrifice de 56 % de leur créance (compte tenu des 748 francs d’intérêts versés en sus). 3. Somme à laquelle les Niépce acceptaient de renoncer, en échange de la restitution immédiate de 18.800 francs.

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