Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 363 7 Pour vous que le despote Faisoit frémir d’horreur [Volez] belle cohorte Du poste de l’honneur, Et pour les régicides Pleins d’un juste [mépris], Abhorrant les perfides Chantez vive Louis. 8 Ô Louis la patrie N’a point vu ces héros Flétrir par l’infamie L’éclat de leurs drapeaux Mais quand la tyrannie Remplissoit tout d’effroi, Leur devise chérie Fut l’honneur et le roi. 9 Aux lys toujours fidelles Ces guerriers généreux Dé[trui]ront des rebelles Les complots ténébreux. Pleins d’un noble courage Ils périront pour toi Et pour dernier hommage Crieront vive le roi. Louis Juillet 1 // 10 Pour moi tant que la parque Me filera des jours Ce cri, digne monarque M’enflammera toujours. Oui dans ma noble ivresse Le cœur rempli [de toi] Je chanterai sans cesse Vive vive le roi. 11 Quand d’un air triste et sombre La mort m’appellera Soudain sa funeste ombre Sur mes yeux tombera Mais avant que j’expire Par la commune loi Je veux encore dire Vive notre bon roi. 239 Curriculum vitæ (Coll. J.N.). Inédit S.l.n.d. Nicéphore relate les tribulations maritimes et guerrières d’Antoine Mignon. Note à présenter .M r . Antoine-Mignon est entré au service de la Marine de l’Etat, à Nice, en l’an 7. sur l’aviso la Victoire, commandé par M r . Touron de Cette en Languedoc. Il y est entré comme mousse, à l’âge de 11 ans, avec ses deux freres Victor et François-Mignon. .Embarqué en l’an 9 sur le chébeck* le S t . Hilaire, commandé par le lieutenant de vais- seau Guillaume-Martin-Léffet ; il s’est trouvé à une affaire aux îles d’Hyères, contre la 1. La signature figure telle quelle, au bas du troisième feuillet. Louis Juillet était sans aucun doute un parent des Niépce. Dans les années 1640, Jeanne Juillet avait épousé Jean Niepce, ancêtre direct au 4 e degré, de Nicéphore, établi à Saint-Désert (L.A.C.2 pp. 7-9). Le 24 novembre 1839, lors de la bénédiction de la croix éri- gée « en reconnoissance de la découverte de la photographie » au sommet du Mont-Avril, dominant la commune de Jambles (contiguë de Saint-Désert), un Juillet sera invité à cosigner le procès-verbal de la cérémonie (v. 640). Janine Niepce conserve quatre ordres de réquisition de l’année 1815, dont trois sont adressés, respectivement, à la veuve de Bénigne, à Anne, et à Jeanne Juillet, par un certain Niepce, maire de Saint-Jean-de-Vaux, petite commune également proche de Saint-Désert. 238 1804 1815 Aux soldats fidelles
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