Niépce correspondance et papiers
1. Nicéphore lui avait vendu du bois (v. 268). 2. « La fortune de cet officier lui permettant des dépenses, il suivit les parties de plaisir avec une assiduité qui nuisit un peu à sa santé » (v. App. XVII § 1). Il sera souvent question du train de dépenses d’Isidore et de ses demi-frères (Antoine et Victor Mignon) entre Nicéphore et Claude. 3. Le 13 mars 1816, au vu du rapport du sous-préfet de Chalon (en date du 9), le préfet avait décidé la sus- pension provisoire de plusieurs membres du conseil municipal de Saint-Loup (Jean Micault le jeune, Benoît Duparay, Jean Lacour, Benoît Bouquin, François Bouillot, Antoine Chevardin et Vincent Grillot), et adressé un extrait de son arrêté au ministre de l’Intérieur. Dès le 22 du même mois, celui-ci avait révoqué les susnom- més comme « prévenus de professer des principes contraires au gouvernement » (A.N. F 1b II Saône & Loire 10 ; Allériot - Saint-Loup). 4. Propos chargé de malice. A l’instar de son frère (v. 276), Claude n’appréciait apparemment guère ce genre d’honneur ; en connaissance de cause d’ailleurs : rappelons qu’il avait été conseiller municipal de Chalon au début de l’Empire (v. 181). 5. Il avait été nommé sous-préfet de Chalon le 12 août 1815. 6. Voisin et ami des Niépce. 7. Ultra-royaliste. 372 C ORRESPONDANCE ET PAPIERS tous bien : c’est aussi pour nous l’adoucissement le plus éfficace aux peines de l’absence. Nous sommes bien fâchés de l’espèce d’isolement où le départ d’Isidore va te laisser. Cette séparation lui aura certainement fait beaucoup de peine ; heureusement que la distance de Paris à Versailles n’est pas très considérable, et que vous aurez le plaisir de vous voir sou- vent. Je compte lui faire passer de l’argent à notre prochain retour à la ville, qui aura lieu vers la fin de cette semaine ; et pour prévenir toute erreur, je te l’adresserai par la poste aux lettres ou peut-être par la diligence qui est aussi sûre et beaucoup moins chère. Je pren- drai des informations là dessus et j’aurai le plaisir de t’écrire pour te prévenir de cet envoi. Clément 1 qui vient de partir pour Lyon, m’a donné quelque argent à compte du premier terme de paiement ; cequi nous met à même, quoique un peu tard il est vrai, de remonter les finances de ton neveu ; mais nous avons bien pensé, mon cher ami, que dans le cas où il se serait trouvé au dépourvu, tu aurais eu la bonté de lui faire quelques avances 2 ; et cette persuasion qui est l’effet de notre confiance dans l’attachement le plus tendre, le plus soli- de de ta part, // nous a tirés il faut en convenir d’un grand embarras. Lorsque tu auras reti- ré l’argent que nous destinons à Isidore, tu voudras donc bien commencer par te rembour- ser des avances que tu auras pu lui faire, et lui envoyer le reste ou le lui remettre la pre- miere fois qu’il viendra à Paris : nous t’en serons infiniment obligés. .Depuis notre retour ici nous n’avons plus entendu parler de la mairie ; mais le feu couve sous la cendre 3 . Au reste, mon cher ami, le bruit de ta nomination présumée fait généralement le plus grand plaisir aux habitans de cette commune, et ça leur fait beaucoup d’honneur à nos yeux. Nous partageons bien vivement la joie qu’ils manifestent, et nous te félicitons de tout notre cœur de la résolution que tu as prise d’accepter une place qui sous tous les rapports, ne pouvait mieux convenir qu’à toi 4 . Il parait que Lacour sera nommé adjoint, et je pense qu’il conviendrait assez que le petit Chantemidi, qui est très intelligent, fût désigné pour secretaire du conseil de la commune. Je ne sais si on te consul- tera là dessus, ou si M r Joly 5 agira uniquement de son chef. Il doit exister je crois un manuel ou une instruction pour les maires : quand je serai à la ville je tâcherai de me les procurer ; car il serait trop désagréable d’être réduit à se déplacer à tout moment pour prendre conseil… et de qui bien souvent ! je te le laisse à penser. .Nous avons lu hier, dans le journal de M r . Charvin 6 .(.Journal des Débats 7 , n° ( date du ) 28 ou 29.). un assez long article sur la pompe à feu et les bateaux à vapeur ; et dans 1815 1824 1 8 De la seconde Restauration jusqu’à la naissance de la photographie
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