Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 383 Ce retard ne sera pas long et bien sûrement j’aurai le plaisir de te mander dans ma pro- chaine lettre, le résultat que j’aurai obtenu : je souhaite, sans trop l’espérer, qu’il justifie l’intérêt que tu veux bien me témoigner à ce sujet./. Si tu vois Isidore, embrasse-le je te prie, de notre part. J’attends pour lui écrire qu’il m’ait accusé réception de l’argent. Bien des choses de notre part aussi à Antoine et Victor ; et reçois mon cher ami, l’assurance des tendres sentimens avec lesquels nous t’embrassons ma femme et moi de tout notre cœur. ://: J.N. Niépce P.S. .Tous nos gens de la ville et de la campagne te saluent. Nous parlons souvent de toi à la bande joyeuse 1 , et nous la caressons souvent pour toi. Tous tes hôtes quadrupedes et bipedes emplumés se portent on ne peut pas mieux./. // [E.m. p. 1] .P.S. On prétend que la genisse est si grasse que si on la faisait couvrir dans l’état où elle est, elle risquerait de périr en mettant bas. Je n’ai pas voulu, mon cher ami, te taire cette observation./. [E.m. p. 3] .P.S. M me de Morteuil 2 , M r de Scorailles 3 ; M r et M me Charvin et M r le Curé te [d]isent les choses les plus honnêtes. M me de Morteuil doit venir s’installer demain à St. Loup. Voilà u[ne g]êne et un embar- ras de plus./. ://: à Monsieur, Monsieur Niépce aîné, chez M r Barrat, ancien hôtel de Boulogne, rue du Bacq n°.42 faubourg S t Germain, à Paris. .à Paris. 247 Lettre (M.N.N.) 4 Saint-Loup-de-Varennes, 5 mai 1816. Nicéphore à Claude. .S t Loup, le 5 mai 1816. (.dimanche). .Mon cher ami, .Reçois de nouveau l’assurance de notre gratitude et de notre vive sensibilité pour la délicatesse la générosité de tes procédés ; car c’est nous dans le fait, que tu as le plus obli- gés, et nous ne saurions trop t’exprimer combien nous devons être reconnaissans. Cependant, puisque tu pousses la bonté jusqu’à ne pas même vouloir trahir ton secret 5 , nous n’insisterons pas davantage pour le moment ; mais comme nous aurons des comptes à régler de part et d’autre, tu n’oublieras pas je te prie, de porter en note les avances que tu 1. Notamment les chiens. 2. Née N… (Françoise in L.G.7) de Perreney de Baleure, cousine germaine de Philippe de Riollet de Morteuil, qu’elle avait épousé en août 1769 (v. 261n). 3. Par erreur de déchiffrage, P.G. Harmant a transcrit Sevrailles. 4. Publ. in P.G.H.1. (p. 19). Fouque en avait donné un extrait. 5. Le montant des avances qu’il avait consenties à Isidore, Antoine et Victor (v. 246). 247 1815 1824 1 8
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