Niépce correspondance et papiers

N IEPCE 389 proposer : c’est aussi juste que naturel. Nous aurions bien voulu qu’Isidore eut pu voir M r de Fitz-William qui lui a toujours témoigné beaucoup de bienveillance. La revue des gardes du corps a dû être magnifique : combien, mon cher ami, il aurait été agréable pour nous de t’y accompagner ! adieu ! ://: J.N. Niépce P.S. . Madame de Morteuil, M r et Mad. Charvin et M r le curé te disent les choses les plus honnêtes. M r le curé reste décidément à S t Loup. Tous nos gens d’ici et de la ville te présentent bien leurs respects. Bourgeon et Babet se marient je crois mercredi. Ils ont eu affaire à M r Olivier qui heureusement les a expédiés très-vite. / . ://: A Monsieur, Monsieur Niépce aîné, chez M r Barrat, ancien Hôtel de Boulogne, rue du Bacq n° 42. faubourg S t Germain, à Paris, à Paris. 248 Lettre (M.N.N.) 1 Saint-Loup-de-Varennes, 9 mai 1816. Nicéphore à Claude. S t Loup, le 9 mai 1816. .Mon cher ami, .Conformément à ma lettre du 5 de ce mois, que tu as dû recevoir, nous te faisons pas- ser par la diligence de demain (vendredi) un groupe* de 300 francs à ton adrèsse et franc de port. Cette somme est dans une enveloppe de toile boudiniforme, bien cousue et bien cachetée. C’est le produit de la vente du pauvre Coco, que nous avons remis, compris la bride, à M r Pagnié pour le même prix qu’il nous l’avait vendu ; c’est à dire pour 310 francs ou plutôt 309, car il s’est trouvé dans l’escompte une erreur de 20 sous. Ayant des obliga- tions à M r Pagnié, nous n’avons pas voulu par délicatèsse lui faire payer la bride qu’il avait demandée ; et d’après une interprétation bien juste de la générosité de tes procédés, nous avons cru, mon cher ami, que tu ne desapprouverais pas cet arrangement./. 2 Comme ton intention était de te défaire de ton chanvre, nous l’avons vendu aujourd’hui à raison de 7 sous la livre, cequi fait pour la quantité de 250 livres qu’il y en avait, la somme de 87 f 10 sous que le marchand a payée, moins 16 francs environ qu’il comptera lorsqu’il prendra le reste du chanvre. Avant de le vendre nous avons fait p[.] mettre à part la quantité que tu gardes ordinairement pour l’usage de la maison. Bourgeon, qui n’a pas présidé à cette vente, en a paru interloqué : il parait que ce pauvre chanvre lui donnait à l’œil et qu’il comptait que ( tu ) le lui vendrais à un prix plus modéré ; du moins c’est cequ’on prétend qu’il a dit. La circonstance [de son] établissement projetté sans doute depuis longtems, rend ce propos assez probable : il devait teiller* et peigner le chanvre, et Babet l’aurait filé. 1. Publ. in P.G.H.1. (p. 24). Fouque n’en avait donné qu’un bref extrait. 2. Nicéphore avait pour habitude d’indiquer par ce signe que tel propos était clos et d’annoncer qu’il passait à un autre sujet. 248 1815 1824 1 8

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