Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 601 ce peu de mots suffira à ta sagacité et que tu verras avec plaisir, une acquisition de plus dans nos travaux en mecanique. Je suis bien reconnaissant des bons avis que vous voulez bien me suggerer, l’un et l’autre mes chers amis ; dans l’emploi du combustible, et des dan- gers qui pourraient resulter ils meritent en éffet une très grande précaution ; et jespere daprès l’appareil destiné a le mesurer, qu’il n’y aura pas de danger pour la communication ; je vais m’en occuper essentiellement ; je regrétte beaucoup d’agir avec autant de lenteur, dans l’exécution ; mais je pense comme toi mon cher ami, qu’il vaut encore mieux, agir plus lentement, et avec refléxion, que de s’exposer, à faire exécuter des plans, dont leffet n’est pas demontré, par la theorie, ou des experiences preliminaires, et peu dispendieuses, c’est le parti que j’ai adopté, et quoique sûrement aux yeux des personnes qui me savent occupé, de cet objet, je pa[rai]trai peut[ere], bien peu capable ou bien paresseux ; je ne m’occupe cependant que de massurer du succès dune entreprise, qui devient essentielle pour nous, d’après les depenses que nous avons faites et le point d’honneur ; de ne pas nous laisser decourager, par les difficultés de plus d’un genre qu’il y a à surmonter ◊ aussi malgré tout le desir, et je puis dire, le besoin de notre réunion je préfere l’ajourner, jusquà ceque, le succes de notre entreprise, ait // terminé mes travaux ; je sens quils éxigent de tems en tems quelques petits intervalles de repos, la santé et la refléxion l’exigent ; par- ceque l’une et lautre sont essentielles ; j’espere que sil plait à Dieu, elles ne manqueront pas 1 . Je te prie de m’excuser mon cher ami si j’ai ( été ) entrainé à te parler si longtems de 1. V. 352n. 331 1815 1824 Plan de l’immeuble de François-Philippe Thomas Barrat, 42 rue du Bac. Archives Nationales de France.
RkJQdWJsaXNoZXIy NDY2MA==