Niépce correspondance et papiers
N IEPCE 621 1. En grande partie publiée par Louis Gallas (L.G.13 et L.G.14). 2. Inconnue. 3. Claude voulait parler vraisemblablement du « petit modèle » de 1806, qui était remisé rue du Bac. A l’appui de cette hypothèse, cette évocation de l’époque où les deux frères avaient « un ouvrier à nous, et chez nous », en l’occurrence Langrois. En outre, nous voyons dans cette précision une indication tendant à prou- ver que la mort de Madame Niépce mère fut déterminante dans la carrière des frères Niépce (v.175).Ce sont en effet dix huit mois qui séparent cette date de l’époque à laquelle le premier pyréolophore fut achevé (v. 182). 4. Manque nous. 5. Ibid. 6. Le mouvement perpétuel. 7. La campagne de France, la chute de l’Empire, l’occupation, etc. 341 1815 1824 341 Lettre (M.N.N.) 1 Hammersmith, 31 décembre 1819. Claude à Nicéphore. Hammersmith le 31. X bre 1819. Mon cher ami, J’ai eu le plaisir de recevoir ta longue et bien interessante lettre du 20 2 . J’aurais eu celui dy repondre par le courier de mardi si je n’eusse été occupé à faire terminer l’ouvra- ge du ferblantier et je puis vous annoncer que le tout est presque achevé. Je dis presque car ce qui reste a faire nest presque rien ; et sans le froid qui est survenu je pourrais sous quelques jours faire l’experience, que nous attendons depuis aussi longtems ; mais je te prie de croire qu’il n’y a pas de ma faute ; et je vois mieux que jamais que dans une machine aussi difficile que celle ci, on ne peut gueres prévoir, la fin de son travail ; car notre petit modele qui est à Paris nous a couté dix huit mois de travail ; quoique nous eussions un ouvrier à nous, et chez nous 3 ; cette machine est beaucoup plus grande et ne laisse pas que d’être compliquée et d’une éxecution sans être difficile, qui demande une grande precision ; c’est cequi me console de la lenteur de mon travail mais jusqu’a un certain point, nous y avons gagné, d’après les circonstances ou nous / 4 trouvons, car lexperience eut été faite beaucoup plutôt que nos facultés pecuniaires ne nous eussent pas permis de completer notre entreprise, par la construction ( dun bateau ) d’épreuve ; et cependant c’est cequi est indispensable pour trouver des acquereurs de notre procedé ; et ainsi que tu en [es] d’avis mon cher ami, il est beaucoup plus à propos ; de remettre cette seconde experience, après celle du nouvel appareil dont j’ai eu le plaisir de te faire part, [et] de la conviction que je crois avoir acquise, du succès ; plus j’y reflechis et plus j’examine ; l’effet // dont il est ques- tion et plus j’acquiere la conviction de la solution du grand problême, dont nous / 5 sommes occupés assez longtems 6 ; et que les circonstances nous ont obligés de discontinuer 7 ; je regrètte beaucoup mon cher ami, de ne pouvoir satisfaire à ta juste demande, relativement aux moyens combinés que j’employe ; parceque je craindrais que ma lettre ne fut luë par dautres que par toi, et que ce procédé est très simple d’après les deux moyens qui doivent le produire ; je veux dire celle de nos machines que j’ai eu le plaisir de te nommer dans ma precedente lèttre, et celui qui sert dans notre nouvelle machine ; tu reconnaitras daprès cela mon cher ami qu’il n’est plus question de cette derniere ; mais que c’est vraiment la solution du grand probleme. J’ai appris depuis ma derniere lettre, par Mr d’Isy auquel j’ai crû devoir annoncer, cette nouvelle recherche, de notre part ; que le gouvernement anglais, avait depuis plusieurs années offert un prix de 1[6] à 25 mille louis, pour la decouverte,
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